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 Marco Jilani ▬ « Oi, Debbie Downer, what's your problem ? »

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Marco Jilani
...
Marco Jilani

Marco Jilani ▬ « Oi, Debbie Downer, what's your problem ? » Empty
MessageSujet: Marco Jilani ▬ « Oi, Debbie Downer, what's your problem ? »   Marco Jilani ▬ « Oi, Debbie Downer, what's your problem ? » EmptySam 8 Fév - 18:24



Daddy was dumb ;
Said that I'd be something special.
Brought me up tough, but I was a gentle human.
Said that he loved
Each of my two million freckles ;

When I grew up, was gonna be a superstar.

I can't get a job, so I live with my mom.
I take her money, but not quite enough.
I sit in the car and I listen to static ;
She said I look fat, but I look fantastic.
Nom : Jilani.
Prénom : Marco, Giuseppe.
Surnom : Marc, Patatino, Jill (nON).
Sexe : Masculin.
Âge : 26 ans.
Date de naissance : 26/03/2008.
Orientation sexuelle : Bisexuel (♀).
Nationalité : Etasunien.
Pouvoir : #slime
AKA couvrir toute surface d'une substance gélatineuse pourvu qu'il la touche (directement ou à travers ses vêtements, mais pas via quelqu'un d'autre) dans un rayon plus ou moins grand selon les circonstances.
AEA : Biscotti, une Wyandotte dorée à liseré bleu avec deux paires d'ailes. Une grosse poule, quoi. Caractérielle.
Physique


• Marco mesure 1m73 ; pas très grand, pas petit non plus.
• Sans avoir une silhouette IMPOSANTE, il est loin d'être frêle et ne donne pas spécialement l'impression d'être fragile. Il n'a jamais été mince.
• Il a des épaules, un corps relativement droit dans l'ensemble. Pas vraiment de hanches, mais pas une silhouette naturellement en V.
• Un H, disons. Ou un V un peu plus serré sur le haut.
• En léger surpoids, Marco n'est pas léger et ne le sera jamais. Il prend vite du poids ; a du mal à en perdre, et ne le fait que par accident. Obligation. Les aléas de son train de vie.
• Quand on a pas assez à manger, difficile de faire autrement.
• Il n'aime pas le sport, n'aime pas se dépenser, n'aime pas bouger plus que nécessaire. Il apprécie de nager, mais tranquillement et sans pression.
• Mou, de fait, il est très pinçable et fait un oreiller agréable.
• Et comme on ne lui a jamais fait de remarques sur son poids (ou très peu), ce n'est pas quelque chose qui le dérange. Il se trouve bien, personnellement. Rien de choquant. Tant qu'il n'est pas gravement obèse, hof. Il est capable de bouger, de marcher, de courir si besoin, de porter des trucs lourds... La base du contrat est remplie, pas besoin de l'emmerder.
• Sa peau, très blanche, ne bronze pas. Il rougit puis redevient clair. Fin de l'histoire.
• Elle est également couverte de taches de rousseurs, très visibles en été mais loin de disparaître le reste du temps. Il en a partout sur le visage, et de manière disparate sur le reste du corps.
• Très blond également, ses cheveux sont naturellement bouclés. Malheureusement, un manque cruel d'entretien leur a fait perdre de leur classe et de leur rebond, les laissant ramollos et plus ondulés qu'autre chose.
• Quand il décide de s'en occuper (ou qu'on le fait pour lui), ils font de grosses boucles. Ça le saoule plus qu'autre chose tellement c'est chiant à coiffer, ceci dit, donc aucun chagrin de son côté à l'idée de les laisser souffrir.
• Ses yeux sont bleus. Clairs.
• Au repos, son expression n'a rien de sympathique. Il donne l'impression d'être constamment ennuyé, voire énervé. C'est juste sa tête au naturel.
• Bon, il est souvent ennuyé. Il y a un risque sur deux pour que ce soit légitime.
• Autre point important, évidemment : il a quatre bras.
• Deux paires d'omoplates. Celle du bas est placée un peu en arrière par rapport à l'autre, mais du reste ses quatre bras sont tous semblables les uns aux autres.
• Il a des muscles en double, fatalement, et un torse plus long comparativement à la norme. Rien qui choque, ça reste assez proportionné malgré tout, mais s'il s'habillait en baggy ça commencerait à faire bizarre. Plus de jambes. Disparues.
• Bon, pas à ce point — mais quand même.
• Il a moins de force dans les bras inférieurs, mais la même mobilité à peu de choses près. Il les bouge indépendamment, et des années de pratique de la musique lui ont permis d'avoir une assez grande maîtrise de chacun quand il décide de faire une activité qui implique de bouger les quatre.
• Pour autant, il est très maladroit. Ne rien lui mettre de fragile dans les mains. Il peut jouer du piano, il peut apprendre à coudre et le faire très bien, mais s'il se promène en tenant des trucs ça va tomber. Quasi-certain.
• Coordonné, mais uniquement quand il est concentré sur une tâche minutieuse. Pas quand il promène des trucs. Là c'est la foire.
• Ayant été victime de racisme, il garde parfois sa deuxième paire de bras croisée sous une veste faite pour des gens n'en ayant qu'une. Ça évite les regards. Les insultes. Les discriminations.
• Et ça donne des crampes des enfers, mais soit.
• Côté vestimentaire, il a un style... confortable, disons.
• Ou n'en a pas. Au choix.
• Globalement, il met ce qu'il trouve chaud et confortable. Il n'a jamais été riche, à plus forte raison encore ces dernières années ; il a pris et gardé l'habitude de s'habiller avec ce qu'il a sous la main. Tant que c'est à peu près à sa taille et qu'il ne gèle pas en hiver ? Gucci.
• Peu importe les couleurs ou la coupe. Il veut juste que ce soit pratique, pas hyper codé féminin, et puis... voilà.
• Il aime les bijoux, en revanche. Il a toujours plusieurs bagues à chaque main et aime les colliers en argent ; il ne se sépare jamais non plus du bracelet qu'il porte à la cheville. Rien de cher, mais il s'en fiche. Ça fait joli.
• Ses oreilles sont percées.
• Sa voix est un peu grave ; ses inflexions souvent, là encore, ennuyées ou grognonnes. Il maitrise très bien.
• Niveau posture et démarche, il a tendance à se tenir un peu courbé vers l'avant. Ça va avec la technique "cacher mes bras sous une veste" ; on voit moins, comme ça.
• Il a le regard fuyant, les jambes souvent croisées ou ramenées contre son torse. Il évite de regarder les autres dans les yeux.
• Il pratique le queer sitting à ses dépends, et est rigoureusement incapable de s'installer correctement.


Caractère


• Marco est frustré. C'est le moins qu'on puisse dire.
• Frustré, en colère, triste. Le monde est injuste. La vie craint. Les gens sont méchants.
• Si vous voulez un ami optimiste et plein de rêves, vous allez vite être déçus du voyage. Ça fait longtemps qu'il ne l'est plus.
• Désillusionné au possible, Marco est persuadé que rien ne fonctionne jamais ; que ça ne sert à rien d'essayer. Il abandonne très vite, et en souffre si fort qu'on croirait l'inverse. Il pleure pire que s'il avait essayé dix ans pour se prendre un refus — alors qu'à priori, il n'a même pas tenté deux fois.
• Il ne supporte pas le rejet. Perdre. Rater. Quand ça arrive, il se braque si fort qu'il est à risque de quitter le pays. Un aspect à prendre en compte quand on doit lui faire une remarque désagréable.
• Il prend très, très mal les critiques. Il ne sait pas les gérer. Il vire tout de suite au "je sais, je suis nul, pourquoi tu t'emmerdes puisque je crains à ce point" — et s'il le pense, c'est tout sauf sain et ça n'aide personne.
• On a tendance à le laisser tomber. Il est habitué. Même si parfois c'est dans sa tête, qu'on l'abandonne.
• Il n'ose plus espérer ; il est trop sensible, trop fragile. A peur d'avoir mal. Il préfère encore se dire que rien n'ira. Comme ça, il n'est pas déçu.
• Pourtant, aussi immature, irresponsable et globalement feignant soit Marco, ce n'est pas non plus une cause perdue qui ne fait aucun effort. Quand il veut, il peut. Mais encore faut-il vouloir.
• Il a perdu beaucoup d'entrain, ces dernières années, et s'est habitué à faire les choses par obligation plus que par intérêt. Alors puisqu'en plus il y avait peu de choses qui le captaient  — son intérêt — et qu'il a décrété ne plus jamais vouloir y toucher...
• Ça n'aide pas. Évidemment.
• Mais par obligation, il y arrive. S'il FAUT, il le fera. De mauvais cœur, en hurlant, en se détestant, en voulant tuer tout le monde, mais il le fera. Autant il pouvait rester à ne rien faire et rouler sur les tapis comme un chat paresseux quand on le laissait, autant il a été parfaitement capable de se démener nonstop des heures, des jours, des semaines durant lorsqu'il s'est agi de trouver du travail, un logement, de la nourriture pour lui et pour son fils.
• S'il tient à quelqu'un, il s'y accrochera. Fort. Très fort.
• Trop fort.
• Il devient vite dépendant des autres. De leur approbation, de leur présence. Il les laisse respirer, et a besoin de temps pour lui-même, mais chaque dispute sera la fin du monde. Il ne supporte pas l'idée de décevoir les gens qu'il aime. D'être séparé d'eux. D'être détesté d'eux. Qu'on les lui vole. Qu'il s'en aille.
• Ça le rend con, méfiant, susceptible, étouffant par moments.
• Ça le rend aussi attentif, généreux, présent, plus responsable, plus patient.
• Quand quelqu'un dépend de lui, il fait de son mieux pour combler ses attentes et ses besoins.
• Est-ce qu'il va y arriver ? Pas sûr. Du tout. Mais il fera de son mieux.
• Et s'il n'y arrive pas, il mentira ou enjolivera ou bref — essaiera de ne pas devoir faire face à ses responsabilités et à la déception d'autrui. Toujours.
• Mentir ne le dérangera pas pourvu que ça l'aide. Voler non plus, s'il faut. C'est comme ça.
• Globalement, il n'a pas très bon caractère. Pas le type le plus sympa, pas le mec avec le plus d'empathie et de bonté en lui. Il s'énerve vite et ne laisse pas trente-six chances aux autres.
• Très peu intelligent, il n'est ni scolaire ni futé et passe sa vie à se faire avoir. Le rouler dans la farine est d'une simplicité insultante, pourvu qu'on ne soit pas stupide soi-même. Il le sait, en plus. Il déteste ça.
• Ça aussi, ça le rend aigri. FUCK LES GENS.
• Machiste sur les bords, il ne pense rien de moins des femmes que des hommes mais sera plus vite insulté si une femme lui dit de se taire, par exemple. Idem si une femme répare un truc mieux que lui, ou est plus forte physiquement que lui, ou... bref. Il n'aime pas être dépassé par une femme dans des domaines jugés virils.
• Ça offense son honneur, inconsciemment, et il peut virer con dans ces moments-là. Y'a du boulot.
• Vaguement homophobe, aussi. Pareil, il ne pense rien de moins des homos que des bis que des autres — mais bon. Y'a quand même les gens normaux et le reste. Et il est quand même pas très à l'aise à l'idée d'être dragué ouvertement par un mec.
• Pareil pour la religion, mais c'est strictement lié à la sienne propre — les autres, il en pense rien. C'est juste une question de bras surnuméraires, encore, tout ça.
• Hyper sur la défensive en ce qui concerne ses bras, dans la mesure où il a été victime de racisme et n'a jamais pu s'en défendre sans être traité lui-même de raciste. C'est compliqué. Il se braque vite quand on lui fait des remarques dessus, de fait, et mettra un temps à accepter la curiosité. Il déteste aussi les commentaires ~salaces~ sur ce qu'il pourrait en faire. C'est juste creepy et malaisant. Si on le traite comme un truc exotique, il se barre en crabe et revient pas.
• Son hygiène de vie n'est pas non plus au top. Il doit souvent se rappeler d'aller se foutre sous la douche, et ne sera jamais le dernier à porter dix fois de suite le même haut avant de se dire que "eh, pas super propre". Question d'habitude. Puis il s'en fout.
• Il a tendance à abuser de l'alcool ; des drogues. De la nourriture, dans une certaine mesure. Tout ce qui peut apporter du réconfort. Il a clairement une personnalité addictive, et de la chance de ne jamais avoir plongé complètement dans quoi que ce soit d'autre que la nicotine.
• Bref. Marco n'est pas un très bon ami ni un très bon quoi que ce soit ; il essaie, parfois, mais pas toujours. Il a du mal à s'excuser, du mal à parler de ce qu'il ressent, du mal même à identifier ce qu'il ressent. Son estime de lui est franchement pas terrible et en même temps, il se dit souvent qu'il mérite mieux. Qu'il pourrait faire mieux. Qu'il est mieux qu'untel et untel — alors pourquoi pas lui ?
• Il a du mal à planifier, et se jette trop souvent au hasard sans réfléchir dans des deals douteux.
• Pas très drôle, non plus. Jamais le premier à faire des blagues, et souvent le dernier ou presque à en rire. Quand il va bien il adore écouter les gens parler de sujets qui les passionnent, même s'il n'y comprend rien ; quand ça va moins, il a juste envie de s'écouter se plaindre. Il a besoin de claques, souvent, mais les prend si mal que ça peut être compliqué de le secouer sans le faire fuir.
• Raison pour laquelle il a peu d'amis proches. Mais une fois que c'est fait, c'est fait. Il ne les lâche plus.
• Grognon mais pas méchant. Ou pas volontairement. Si un ami à lui l'insulte, il sera bien incapable de répondre.
• Il est plutôt doux, dans le principe. Pas violent. Pas insultant. Juste geignard et démotivé.
• Ce qui est déjà pas mal, vous me direz.


Histoire


• Marco nait en 2008 dans une famille d'immigrés italiens. À la FERME.
• Y'a des poules et des vaches et des céréales quelconques qu'on ne me fera pas nommer parce que j'ai vraiment la flemme et qu'il ira pas en discuter avec vos persos à priori.
• Son grand frère, Alessandro, est un petit malin charmeur qui /winks/ tout le monde depuis l'âge de 12 ans. Son petit frère, Clemente, est un petit con avec un mean streak. Pas un gros connard, mais il a ce petit côté mauvais qui ressort souvent. Un amour avec les animaux, par contre.
• Marco, c'est le best boy du milieu qui aime les câlins et courir après les poules. Un brave.
• LE PRÉFÉRÉ DE SON PAPA (chut c'est un secret très bien gard/NON/)
• Il faut dire qu'à la naissance — et encore quelques mois après ça — il a eu pas mal de problèmes de santé. Andrea a hurlé et paniqué pour pouvoir câliner son bébé et le sortir des soins et de la couveuse ; Ginevra hyperventilait en étouffant Alessandro (qui jouait à la gameboy, rinaf). RIP aux infirmiers et aux docteurs.
• Alors comme en plus ça a toujours été un petit machin collant et plein d'amour, comme son papa, ben. Le préféré. Voilà.
• Entre eux, c'est fusionnel. IL LE SUIT PARTOUT. IL L'AIME. Il veut devenir comme lui (ou presque). Il veut porter les mêmes bottes que lui. Dans la même taille. Ça pose problème, du coup, mais bon. Pas bien grave.
• Il est tout mignon. Tout est mignon. Et ça durera pas donc oN EN PROFITE.

• Son enfance, globalement, se passe bien. Il saute dans les flaques, saute sur les tracteurs, se bat avec ses frères, roule dans le foin, course les poules pour les ramener ou juste pour les embêter. Il joue pas mal aux jeux vidéos, aussi.
• Aussi sociable soit le petit bonhomme dans son ÂME, il est un peu awkward et les quelques brimades qu'il va subir à l'école primaire vont lui passer l'envie de trop chercher à se socialiser.
• Rien de GRAVE. Il se fait pas tabasser, enfermer dans les toilettes, insulter 24/7. Mais ça reste méchant, ça reste petit, et ça fait mal.

• Enter : RACISME.
• Chez Marco, pour faire court et éviter la leçon d'Histoire, il y a deux types de personnes. Enfin trois — mais deux, vraiment : ceux qui ont une paire de bras, et ceux qui en ont plus. Ça peut être quatre, ça peut être six ; globalement, ils sont traités de la même façon socialement donc on les met dans la même case (d'autant qu'il y a PEU de personnes qui en ont six, et que ça vaut limite mieux que d'en avoir quatre — plus inhabituel, plus "cool", alors que les autres sont juste des bâtards communs — bref)
• Y'a eu du colonialisme et des trucs pas cools, puis un renversement progressif de situation, jusqu'au point où maintenant c'est inversé. Du coup le patriarcat (non) des bras est en minorité, mais on les tape quand même en tant que majorité cruelle. Ergo racisme, mais beaucoup diront que ça risque pas d'en être vu que c'est eux qui sont privilégiés (ce qui est plus du tout une réalité dans leur société). Y'a beaucoup de trucs politiques et d'associations et de gngngn débats etc autour de ça, c'est constamment un sujet hot.
• Leave : RACISME.

• Alessandro a pas vraiment ce problème, vu qu'il réagit aux moqueries et aux commentaires en leur expliquant à quel point ils sont ~juste ultra jaloux~ parce qu'il peut jongler comme personne /WINKS/ (Calimero tient tous ses gènes de lui, si vous vous posez la question) ; Clemente, lui, s'en fout et fait des doigts ou ignore. Ça fonctionne bien. Il est pas très impressionnable.
• Mais Marco si.
• Il est sensible. Il prend tout pour lui et réagit en se butant et en pleurant. Ça le rend pas forcément populaire non plus.
• Le serpent qui se mord la queue.
• Les enfants sont méchants, les parents font des commentaires désagréables, et lui il se retrouve à fuir l'école pour plutôt rouler dans le foin.

• Adolescent, ça empire.
• Il sait pas parler aux filles, sait plus parler aux garçons, et n'a pas forcément les mêmes centres d'intérêt non plus ; là encore rien de TRAGIQUE, et évidemment qu'il se ferait des amis s'il arrivait à communiquer avec les bons — il est pas non plus fan que de Un Sujet Très Chelou — mais ça se fait très peu. Du coup, il est seul. Du coup, il est frustré.
• Voir les autres s'entendre et rester sur le côté, ça le rend jaloux. Aigri avant l'âge.
• Tout un programme.
• Pour oublier, il passe plus de temps à courir après les poules et à aider ses parents à la ferme. C'est soit ça, soit jouer aux jeux vidéos, regarder la télé ou perfectionner son solfège. Il a pas trente-six occupations.
• Histoire de BIEN FAIRE, il se fâche aussi de plus en plus avec sa mère.
• #crised'adolescencerpz
• D'abord, c'est sa faute s'il a quatre bras. DONC C'EST SA FAUTE SI TOUT LE MONDE LE DÉTESTE. GNGNGN.
• Ensuite, Ginevra est plus dans la confrontation que son cher époux. Elle règle les problèmes qu'il fout sous le tapis et forcément, avec un ado en colère dans les pattes, ça crée des FRICTIONS.
• Son père passe derrière en le câlinant parce que c'est son petit patatino préféré. Ça arrange rien.
• Gaiement saper l'autorité de sa femme est une activité quotidienne, pour lui. Leur source numéro un de disputes. #machisme101
• En attendant, entre deux disputes et cris de harpie, il finit le lycée.
• Le racisme et le manque de skills en société l'ont pas encore tué. MAIS FEAR NOT, ÇA ARRIVE. (non)

• Dans la vie, Marco veut faire UNE chose. Il a UN rêve, UN truc qui le fait vibrer tel Zuriel devant le Titanic.
• À savoir : devenir chef d'orchestre.
• C'est super précis, oui. Il veut même pas jouer de la guitare ou du piano ou whatever, ça le saoule à moitié — mais alors devenir chef d'orchestre ? YES. PLEASE.
• Il est fan de musique classique (et de jazz), adore diriger les performances, kiffe l'ambiance, TOUT. Pour avoir eu l'occasion d'essayer grâce à son prof de piano, il peut aussi confirmer que c'est un des rares trucs pour lesquels il est doué.
• Bon, pas doué dans le sens de génial. Mais il a dix-sept ans, du calme. Il a le temps de prendre des cours le pauvre chat.
• ANYWAY, il veut faire ça. Il a pris des cours de musique juste pour pouvoir y arriver. Il peut pas faire huit fois sept mais il connaît le solfège sur le bout des doigts.
• Sa destinée !!!!
• [musique de Pokémon dans le fond]
• Sauf que. Pour devenir chef d'orchestre, plusieurs soucis.
• Primo, c'est hyper sélectif et dur et yadda. Il se dit que whatever !! Il réfléchit pas, de toute façon. Il veut juste faire ça. S'il doit être dans une situation précaire pendant dix ans, hof. Ça le choque pas.
• Secundo, il est pas riche du tout. Ses parents peuvent pas lui payer une école de ouf ; il doit aller dans le public, pas trop loin d'ici. C'est pas idéal du tout, mais là encore il réfléchit pas. Il se dit que bon — ce sera moins fancy et machin, mais une école c'est une école.
• Tertio ? Il a quatre bras. Ce qui est à la fois très bien et très, très nul.

• Ce qui nous amène au deuxième intermède racisme.
• S'il y a bien deux domaines en particulier qui souffrent de différenciations nettes et violentes en terme du nombre de bras que tu peux avoir, c'est le sport et la musique.
• Pour le sport, c'est dur sinon parfois impossible de faire des compétitions si tu as deux ou trois paires de bras ; ça a été adapté à la majorité, c'est séparé, yadda yadda. Avantages injustes, tout ça.
• Pour la musique, c'est un peu différent. Chez eux, y'a BEAUCOUP d'instruments qui sont faits pour des personnes ayant quatre ou six bras ; ceux qui en ont six en particulier sont très recherchés, vu que ben. Y'en a plus beaucoup. Plus de la grosse moitié des enfants (comme les Jilani) reçoivent une éducation musicale, à la fois parce que c'est un des rares domaines dans lesquels ils thrive par défaut et parce que ça aide à bien apprendre à gérer tous tes bras (vu que selon l'école, tu peux avoir les inférieurs sous la table toute la journée à rien en faire, rip).
• Bref !!! Plein de gens à quatre bras qui jouent d'un instrument, un ÉNORME esprit de compétition, beaucoup de pression, mauvaise ambiance, racisme ambiant 200%, sentiment d'injustice quand tu es super doué mais que tu as que deux bras et qu'on trouve ça dommage, ou que tu as quatre bras et que tes profs te font bien sentir qu'ils t'emmerdent. T'as intérêt à bien choisir ton école à ta tronche, sinon tu souffres. D'autant que les orchestres etc thrive beaucoup plus que chez nous ; plus d'opportunités mais aussi plus de compétition et d'exigences.

• Rappelons que Marco est sensible et pas doué. Ça sent grave le bon plan, RIGHT.
• Ses parents fixent, mais bon.... Au pire il reviendra, hein !! Pas bien grave. Il fera autre chose. Ils le laissent essayer, ça lui fait trop plaisir.
• De toute façon, il est buté comme un mulet. Tout le monde sait qu'il va devoir soit réussir soit foirer pour passer à autre chose.
• Il s'inscrit donc en école de musique.
• On assiste alors à quelque chose d'incroyable : sa santé mentale + ses espoirs + sa foi en l'humanité se cassent la gueule !!
• Incroyable !! Qui l'eut cru !! Les docteurs le détest — bon, non, c'est pas drôle. Il souffre, le pauvre.
• Entre deux breakdown et la réalisation que 1) il est pas assez doué pour pouvoir ignorer les commentaires, 2) il va jamais tenir trois à cinq ans comme ça, il rencontre Madison.
• Madison est TROP COOL. Elle habite pas loin de son école (pour l'instant) et au bout de trois jours, ils décident qu'ils sont fait l'un pour l'autre (Madison est déterminée et Marco est vite conquis, RIP).
• En moins d'un an, avec l'influence #yolo de Madison qui aide pas, il abandonne. Et ses parents s'y attendaient, ok. C'est Marco.
• Ce qu'ils avaient pas prévu, c'est qu'en plus d'être sensible et pas dégourdi, Marco IDOLÂTRE son père. Et s'il idolâtre pas sa mère, il veut pas la décevoir non plus. Ça le terrifie.
• Alors il dit rien. Il en parle pas. Il fait genre tout va bien quand ils s'appellent. Lol. Haha.
• Yep, il s'en sort comme un chef !! just you wait !!
• Pendant ce temps, il traîne avec Madison. Perd son appart', vu qu'il était en logement étudiant et que si tu vas plus en cours, tu te fais yeet poliment. Pas grave ; il crèche chez elle. Ses apparts sont nuls et elle bouge pas mal, mais who cares. ILS S'AIMENT. ÇA SUFFIT. (right, Sheryl, ça finit jamais mal ça)
• Il roule. Mange des chips. Traîne dehors. Fume. La câline.
• La met enceinte.
• HAHAHA.
• Oh lord.
• Elle s'en rend compte trop tard pour avorter, vu qu'elle a peu de signes et est du genre à dire "meh, elles sont jamais régulières anyway who cares". Pas grave, parce qu'elle aurait pas avorté. Ou en tout cas c'est ce qu'elle se dit pour éviter d'être trop en colère de pas avoir vu.
• Marco hurle dans l'angoisse. Madison rampe sur le dos.
• En 2027, l'année des 19 ans de Marco et de ses 21 à elle, Calimero nait.
• Il est SUPER MIGNON. Même s'il a quatre bras. Ils le câlinent en faisant des bruits de chacals satisfaits.
• Ça dure trois semaines. À peu près.
• Ensuite, Madison en a marre. Ensuite, Marco en a marre. Il fait tROP DE BRUIT ?? Il coûte trop cher. Wow. The hell.
• Ils veulent dormir, mais lui a d'autres plans. Genre pleurer. Tout le temps.
• C'est l'enfer. Il était pas prêt. Oh lord.
• Madison et lui regardent les poubelles. Ils pourraient le poser ded— bon, non. Ils l'aiment, jamais ils l'abandonneraient (mdr Mads) ou lui feraient du mal. C'est leur bébé. Mais quand il hurle au milieu de la nuit, franchement ? Ils y pensent.
• Surtout que bon. Marco a un petit boulot, mais ça rapporte que dalle et il doit alterner avec Madison pour que quelqu'un s'occupe de Calimero. Ils galèrent. Leur appart est shady, comme tous les apparts de Madison (elle va au moins cher, elle est pas riche ok). En gros : pas idéal. Du tout.
•  Ça continue quelques mois comme ça, à devoir dire "hAHA OUI TOUT VA BIEN JE GÈre" à ses parents pendant que Calimero pleure et que Madison grogne dans le fond.
• Jusqu'à ce qu'un jour il revienne de ses recherches de boulot sans réponse positive ni motivation, s'écrase dans le canapé, et se rende compte que Mads est totalement pas là.
• Huh.
• Il prend Calimero avec lui, l'endort et s'endort à moitié aussi en attendant qu'elle revienne.
• Elle revient pas.
• Quand ça commence à faire long, il se bouge ; se rend compte qu'elle a pris ses affaires à elle. Certaines de ses affaires à lui. Ce qu'ils avaient en liquide, aussi.
• On l'entend l'insulter à travers tout le continent.
• Il pleure. Il hurle. Il fait peur à Calimero, qui pleure aussi.
• Doit quitter l'appart', parce que Madison l'a rendu en passant mDR NICE MADS VA BOUFFER TES MORTS.
• /plus de larmes et de cris/
• C'était pas hyper légal, donc il peut pas non plus négocier. Il se barre juste.
• Il a un bébé, pas de thunes. Pas trente-six endroits où aller.
• Il appelle ses parents.

• Sur le coup, il leur explique pas TOUT. Juste qu'il doit rentrer.
• On imagine bien la scène quand il arrive avec un bébé, une crise existentielle et le coeur BRISÉ.
• Ça juge de partout, plus ou moins sévèrement.
• Clemente le regarde genre "... lol c'est surprenant dis donc xD"
• Du coup ils roulent dans la boue parce que Marco is tAKING NO SHIT FROM THIS SEVENTEEN YEAR OLD
• Ses parents sont déçus ; tristes qu'il ait rien dit, paniqués, hallucinés. Ils sont pas du genre à l'insulter ou à l'engueuler dix ans, donc ils se contentent de le traiter de con, de le câliner et de récupérer Calimero quand il a besoin de souffler.
• Tant qu'à faire, y'a Alessandro qui arrive faire des fingerguns une semaine plus tard pour leur annoncer qu'il va se marier.
• L'ambiance est *chef's kiss*

• Ça va durer deux ans.
• Deux ans à rester chez lui sans trop savoir quoi faire de sa vie ; à poser Calimero avec les poules et à le regarder s'affaler partout comme un noyé en pleine tempête. Il est mais paumé, c'est une tragédie.
• Ses parents lui laissent le temps. Il a un gamin ; sa copine s'est barrée, il a foiré ses études en un temps record. Il a besoin de souffler, ok. Ça se comprend.
• Ils passent leur temps à lui poser Calimero dessus pour les forcer à BOND. Non parce qu'il l'aime et l'accroche, souvent, mais il est pas doué pour s'en occuper. Il s'attend à ce que ses parents le fassent pour lui et ça, c'est nON.
• Clemente se barre au bout d'un an pour faire ses études, au moins. GOOD RIDDANCE. (non, il le déteste pas, mais ils peuvent pas se supporter trop longtemps par jour on va dire)
• Ça coïncide avec la naissance du bébé d'Alessandro et Jasmine, Salvatore, qui se sentent obligés de venir le foutre sur leurs parents, donc il a pas la PAIX. Au moins il peut laisser Calimero avec. Qu'ils rigolent entre cousins, allez.
• Sauf que. Bon.
• Au bout de deux ans à traîner son spleen sans rien faire ni rien chercher ni avoir l'air d'aller mieux, ses parents commencent à s'inquiéter. Ils veulent qu'il se bouge, qu'il fasse un truc, n'iMPORTE QUOI.  
• Ça tourne mal.
• Il se prend horriblement la tête avec sa mère. Des mots sont regrettés des deux côtés, ça crie, ça pleure, et quand son père s'en mêle c'est pas mieux.
• Voir Andrea fâché contre lui ? Ça le démonte. Fondamentalement.
• Son père c'est son meilleur ami, son héros, son modèle dans la vie. Si même lui le trouve nul, bah — wow, okay. Okay.
Okay.
• Est-ce qu'Andrea a dit un truc même APPROCHANT de ça ? Non. Il lui a juste dit pareil que sa mère : qu'ils veulent qu'il fasse quelque chose, qu'il trouve un travail ou des études, qu'il y réfléchisse au moins, qu'il se décide, qu'il se motive, parce que là ils ont l'impression qu'il va leur mourir dans les jambes ou devenir camé ou SDF aussitôt qu'ils seront morts voire avant et ça les TERRIFIE. Surtout lui.
• Ils veulent juste qu'ils s'occupent de lui-même et de son fils. Parce que là, c'est pas ça.
• Marco est ultra sensible, ultra sur les nerfs, pas bien dans sa peau en ce moment. Il surinterprète tout. Se braque. Met son coeur et son cerveau en PLS et passe en mode automatique.
• Et, comme un abruti, prend la pire décision de sa vie.

• Marco nous fait donc une Sheryl. Ils s'entendraient bien, ces dEUX CONS.
• Après avoir quitté ses parents sur un "patatino on en reparlera plus tard tu es pas en état de discuter là" autoritaire auquel lui a répondu — ben, rien, il pleurait juste —, il récupère ses affaires, de l'argent (dsl), son fils, les affaires de son fils (quand même) et se barre.
• Il carjack leur voiture (non, il vole les clefs) jusqu'à la ville, la fout dans un parking bien en évidence, la prend en photo pour qu'ils sachent où elle est et l'envoie à Alessandro — qui, comme prévu, répond "jolie bagnole, est-ce qu'elle vit encore chez ses parents ? /wink/" (et s'en voudra plus tard de pas avoir prévenu les autres plus tôt, mais il pouvait pas savoir ; c'était un peu le but).
• Après ça, c'est la foire. Et pas qu'un peu.
• Il a pas de boulot. Pas de logement. Juste assez d'argent pour faire le plus rapide des speedrun de l'univers en terme de "pitié employez-moi j'ai un fils et je vais être SDF" — après ça, ce sera vraiment la merde. Il a pas envie de revenir chez ses parents deux jours plus tard, merci beaucoup.
• Et pas de chance, il aura pas à le faire.
• RIP Marco et Calimero.

• Une brave dame le prend en pitié et lui offre du travail dans sa droguerie. Gloire à elle.
• Elle a pas vraiment besoin d'aide, mais elle trouve de quoi l'occuper. D'habitude c'est son fils qui passait faire les trucs manuels gratuitement ; elle lui donne ça. Il s'occupe aussi du tri et de tout ce qui est plus lourd.
• Marco a quatre bras et de nombreuses années de piano au compteur. Il apprend que ça vaut QUE DALLE en terme d'être ou pas maladroit. RIP. Il fait tout tomber.
• Elle le regarde avec le désespoir d'une mère et l'empêche juste de porter les trucs fragiles.
• Il y reste un an. Calimero va en avoir trois ; il grandit bien. C'est un beau petit garçon (bof) plein d'énergie (god yes please stop him).
• Il refuse toujours les appels de ses parents. Il leur dit juste qu'il est en vie une fois l'an et c'est tout.
• Buté comme un mulet, on a dit.
• Il reviendra quand il aura rEuSsI sA vIe. Maybe. Whatever.
• Le seul truc qu'il laisse couler, c'est l'abonnement téléphonique. C'est toujours eux qui le paient. Ils l'ont jamais coupé.
• (parce qu'ils le détestent, oui, ça fait totalement sens Marco Jilani)
• Niveau moral, c'est pas ça. Il agrippe son fils trop fort, a pas d'amis, pas grand monde à qui parler à part quelques habitués et sa patronne.
• Pour dix commentaires sympas y'en a un désagréable — et forcément, c'est lui qu'il retient.
• Il se fâche avec un client. Le pousse. Les deux se font engueuler par madame, qui leur dit d'aller réfléchir à leurs conneries dehors.
• Marco aime exagérer (et va mal, bon). Il le prend comme une trahison et un "dégage", ENCORE, et ne reviendra jamais.
• En attendant, il a plus de travail. AGAIN. Et pas vraiment d'économies non plus, donc il se remet à chercher en hurlant. Devoir traîner Cali partout aide pas beaucoup.
• L'idéal, ce serait un boulot où il puisse le garder avec lui. Il ose pas le laisser seul à l'appart'. Pas tranquille. Ils sont pas dans un coin très cool non plus.
• Il passe des mois à galérer en tirant sur la corde et la ceinture.
• Il finit par trouver un truc temporaire. C'est pour six mois, mais c'est mieux que rien et ils s'en fichent que Calimero soit là.
• Au bout des six mois, la galère recommence.
• Il veut pas vivre comme ça pour toujours, mais il sait pas quoi faire d'autre et a ni le temps ni l'énergie de réfléchir à comment se débrouiller autrement.
• Retourner chez lui n'est PAS une option. Demander de l'aide à ses frères non plus. Les amis qu'il avait, il les a tous perdus de vue.
• Il peut compter que sur lui-même.
• Il serre Calimero plus fort.

• Été 2031 !! Marco est de nouveau sans boulot. Cool beans.
• C'est l'été, tho — il a pas de qualifications, mais y'a toujours de la demande pour les petits boulots qui rapportent pas. Il réussit à trouver un truc estival dans un centre commercial qui embauche du monde en plus pour les deux mois. Il nettoie et range ; Calimero le suit.
• Quand c'est fini, il galère. Ça finit en pet et babysitting. Il a aussi un enfant, donc on lui fait plus facilement confiance (et dit comme ça on dirait qu'il va faire du mal aux enfants des autres mAIS PAS DU TOUT)
• La situation reste précaire pendant plusieurs mois. Il se fait draguer de manière pas du tout creepy par une des femmes pour qui il travaille, manque de l'assommer en rétribution et yeet Calimero par la fenêtre avant de suivre.
• (vague crEatIvE lICeNSe au niveau de la fenêtre, mais close enough)
• Il traîne son fils partout en hissant contre le monde et en pleurant dans sa couette après avoir mangé un repas équilibré (des chips).
• C'est un homme relatable.
• Hiver 2033, vers février, il peut plus payer son loyer et se fait virer un peu au dernier moment. Il se retrouve à la rue et fait "HAHA !!" pendant que Calimero s'accroche en lui comme l'enfant à moitié flippé qu'il a raison d'être.
• Ça arrivera souvent, RIP.
• Il casse son téléphone. En rachète pas. Sa famille a plus de moyen de le contacter et commence sérieusement à flipper.
• Mais que voulez-vous faire ? Ils savent même pas où il est, là.
• Andrea rampe, Ginevra plop sur lui et ils restent par terre à fixer l'univers.
• Pendant ce temps, Marco a trouvé du travail !! Et un logement. Dans un bar-cabaret-yadda.
• Oui. Bon.
• Il fait pas le show (of fucking course???) et peut pas tenir le bar avec son absence de skills et ses quatre mains gauches. Ce qu'il PEUT faire, par contre, c'est gérer les arrivages super légaux. Avec son contrat super légal.
• Yay !!
• Marco laisse donc son fils de 5~6 ans se promener dans l'établissement et faire ami-ami avec les employés, as one does. Il regrettera plus tard, quand Calimero aura trop pris goûts aux talons hauts et aux boas à plume.
• Ses péchés reviennent le hanter. Le karma, Marco, le karma.
• En attendant c'est un des jobs les plus chills et stables qu'il a eu depuis LONGTEMPS, somehow. Les gens sont sympas. Bon c'est pas légal, et il a conscience que c'est la merde et il est pas à l'aise dans cet environnement parce que urghh et — bref, c'est pas l'idéal, mais il va pas se plaindre.
• Enfin si. Il fait que ça. C'est dans sa nature. Mais moins que d'habitude, quoi.
• On les laisse loler sur le piano quand y'a personne. C'est cool. Regardez le bond somehow avec son fils, aw. (comme un grand frère pas aidé plus que comme un père, mais still)
• Il rencontre des gens il fait des trucs BLABLABLA on s'en fout.
• En été 2034, y'a une descente sur son lieu de travail Super Légal et il se bARRE VITE FAIT avec son fils wiiii. La rue again.
• Et là, well. Il est obligé de faire quelque chose.
• Calimero a sept ans cette année. Il DOIT l'inscrire à l'école. Sinon ça va être la merde légalement, et il a beau avoir envie de le laisser dans une poubelle une fois sur deux, ils ont quand même une relation fusionnelle. Si on le lui enlève il meurt.
• Ou presque. C'est compliqué. N'empêche qu'il veut pas en arriver là. Du tout.
• Alors il insulte Madison (for luck), choppe Calimero et part en quête d'un téléphone pour demander à ses parents de pLEasE passer les chercher.
• Son père le câline à distance et envoie Alessandro les récupérer. Il grogne d'avance. Il a pas envie de l'entendre dire des conneries tout le long du trajet aRGH.
• En l'attendant (il est parti direct les chercher comme un bon grand frère et un bon fils et un bon oncle, mais ça va quand même prendre quelques heures), ils chill dehors. Il fait pas SI chaud, mais c'est l'été. Ça va.
• Calimero sent son père sur les nerfs, donc il raconte trois cent mille trucs à la minute. Marco l'écoute pas, mais ça fait un bruit de fond sympa.
• Cinq, dix minutes avant qu'Alessandro arrive, il lui dit d'attendre là le temps d'aller taxer un briquet à quelqu'un dans le bar juste à côté. Il lui laisse toutes ses affaires ; il prend juste ses clopes. Il a vraiment pas la tronche du mec qui s'apprête à abandonner son gamin sur un parking.
• AND YET — oui bon il rentre au pensionnat, c'est pas de sa faute.
• :///


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