Antoine de Landerolt ▬ « It’s you right there, right there in the mirror »

Antoine est une image sur un tableau ; sans imperfections, sans défauts, un sempiternel sourire plastique sur les lèvres, dont les couleurs rendent chaque expression fascinante. Tout chez lui trahit l'apparence d'un jeune homme habitué à plaire.
Il n'y a rien dont il se plaigne dans ces coups de pinceau. Antoine est beau et le sait, l'a toujours vu à la fois dans son miroir et dans les yeux des autres. Conscient de son physique, il sait se mettre en valeur sans exagérer et choisir ce qui lui sied le mieux ; vêtements comme expressions. De ses lèvres fines qui peuvent exprimer la joie comme le mépris et de ses yeux bruns qui ne laissent passer que ce qu'il désire, son joli faciès à un arrière-goût d'artifices soigneusement posés pour briller. Sa peau a beau être douce et lisse, pâle à la fois par choix et par nature, ses traits délicats sont ceux d'une statue de marbre. Antoine pose un masque sur son visage, qu'il troque régulièrement avec la plus grande aisance et sans que cela lui soit pénible. Monsieur est capable de manier toutes les émotions à la perfection et sans failles ; il peut feindre toutes les nuances et toutes les palettes. Il n'y a donc aucune spontanéité dans ses expressions, sauf quand l'émotion s'en empare avant qu'il puisse la modeler à sa guise. Même ses grimaces sont travaillées et soigneusement préparées : il ne laisse jamais rien au hasard, et sait combien les détails peuvent être importants et faire pencher la balance. Un sourire un peu trop tendu, pas assez sincère, et tout peut s'écrouler.
Une silhouette fine mais ferme, et une taille satisfaisante du haut de son mètre quatre-vingt ; Antoine est grand pour son époque. Un corps dont il est fier et dont il prend soin, ne rechignant pas à l'exercice et aux sports qu'il aime pratiquer en général. Ses mains sont grandes, fines, et n'ont clairement jamais eu à tenir autre chose que des plumes ou des livres. Antoine n'a pas des mains de travailleurs, ça crève les yeux et ça se voit sur lui. Des cheveux d'un blond doré, longs jusqu'au bas du dos, toujours attachés à l'aide d'un ruban en queue de cheval haute ou basse, auxquels il ne supporte pas qu'on touche. Menacez de les couper et ce sera le repli immédiat, la colère et peut-être un peu de peur qui filtre à travers ses menaces polies. Parce que cette coiffure lui va mieux que n'importe quelle autre, parce que ses cheveux sont beaux, il refuse de les couper. Mieux vaut laisser les jolies boucles blondes là où elles sont.
Ses vêtements, jamais encombrants ou tape à l'œil, restent de bons goût et surtout de son époque. S'il y a bien une chose qu'Antoine abhorre, c'est la mode moderne à laquelle il fait facilement la grimace. Peu désireux de rentrer dans la masse ou faire des efforts pour ressembler au trois quart des pensionnaires, il affectionne toujours autant sa garde-robe et se préoccupe peu que l'on trouve ses vêtements vieux ou dépassés. Après tout, il n'a pas un train de retard, ce sont les autres qui sont en avance, et il ne leur demande pas de s'habiller autrement.
Un port droit et presque altier, la tête haute, Antoine ne rentre pas les épaules, ne s'affaisse jamais. Il émane de lui une assurance visible, un charme confiant. Mais malgré cela, malgré sa jolie figure et ses manières raffinées, Antoine est bel et bien un personnage de papier, deux ou trois coups de pinceaux sur un magnifique tableau. Un produit de sa propre fabrication, dont les yeux manquent de chaleur. Un prince magnifique – mais creux.
Parce qu'Antoine est ce qu'il veut, pas ce qu'il est.

Petit, Antoine était un enfant vif, décidé, susceptible et prompte à piquer des crises de colère quand quelque chose n'allait pas ; il parlait beaucoup et n'en faisait qu'à sa tête, grognon et recherchant essentiellement la compagnie des rares personnes qu'il appréciait.
Puis il a changé. Doucement mais sûrement, il a laissé derrière lui les caprices pour sourire bien plus souvent, pour se montrer poli et modeste aux compliments qu'on ne manquait pas de lui adresser. Tout le monde a mis ce changement sur le compte du temps qui passe, personne n'a cherché plus loin ce qui avait pu pousser l'enfant à évoluer de façon aussi radicale. Antoine a toujours été un bon comédien, Antoine a toujours su mystifier son entourage : et caché derrière ses airs de saint, il mentait et manipulait à tout va. Déterminé à susciter l'admiration des autres, c'est volontairement qu'il a relégué ses anciennes habitudes au placard pour en acquérir des nouvelles à force de persévération.
Antoine a enfilé un masque pour tromper. Réprimant ses élans et ses éclats, il a étouffé sa personnalité et enfermé à double-tour dans sa poitrine tout ce qui pouvait le dénigrer aux yeux des autres. Chez lui, on le désignait comme un modèle de gentillesse et d'intelligence ; il était beau, charmant, correct, et avait tout pour réussir. Fort de ses mille et une qualités, Antoine était apprécié et n'avait aucun mal à obtenir ce qu'il voulait quand il voulait. Malheureusement, le changement à un prix, et il l'a bien vite découvert sous les traits de ce malaise qui le rongeait de plus en plus à mesure que les mois et les années passaient. Pour l'atténuer, il a essayé bien des choses, et pas toujours des plus décentes ; malgré les apparences qu'il se complaisait à afficher, Antoine n'a jamais été gentil. La frustration et la peur ont eu raison de tout ce que l'enfant avait pu avoir de bien en lui par le passé, dont la franchise. Il n'était plus qu'un assemblage de mensonges et de faux semblants, une jolie statue qui faisait illusion à merveille, uniquement destinée à plaire et réussir – quels que soient les enjeux.

Arrivé au pensionnat, il a rapidement découvert que plus aucun mensonge ne pouvait sortir de sa bouche sans être accompagné de mille petites bulles très gênantes. Impossible de mentir ou paraître ce qu'il n'est pas dans ces conditions. S'il l'a très mal pris au début, cherchant des moyens détournés pour mentir, il a vite abandonné ce projet impossible. Passé la colère et la mauvaise humeur dues à son enfermement, sa personnalité à nue à pris un tour sarcastique et déplaisant, ouvertement moqueur. Il se moque, il provoque, il sourit et vous regarde de haut. Antoine n'est pas quelqu'un d'appréciable, et n'est d'ailleurs pas apprécié ; pourquoi vouloir se lier d'amitié avec un garçon qui cherche le point faible et titille inlassablement une fois qu'il l'a trouvé ? Antoine n'aime pas les autres. Il les méprise pour une raison sur laquelle il aurait du mal à poser des mots ; mais c'est comme ça.
Plutôt solitaire, il aime se reposer au calme et lire, ce qui n'en fait néanmoins pas quelqu'un de timide ou engoncé dans des principes rigides et vieillots. Il donne la réplique à n'importe qui et traite très librement de sujets que la majorité juge comme indiscrets ou personnels ; Antoine a des mœurs très libres et ne se prive pas pour le faire savoir – mais pas de façon vulgaire, la vulgarité est quelque chose que le jeune homme ne supporte pas. Si c'est pour s'amuser, la promiscuité ne le gêne pas, elle l'arrange même. Avec la peur maladive qu'il a de s'attacher aux autres, c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour donner le change et trouver un semblant d'affection dont il ne risque pas de souffrir.
Antoine est prudent, calculé, réfléchi. Même s'il ne peut plus mentir ou manipuler, il ne se laisse jamais aller et il n'y a aucune spontanéité dans ses gestes et ses paroles. Il réfléchit en permanence et n'agit jamais sous le coup d'une impulsion. C'est souvent pratique, mais quand on sait qu'il se donne des migraines à s'en taper la tête contre les murs avec ses réflexions qui n'en finissent pas, on se demande si ça en vaut vraiment la peine.

Le jeune homme se complique la vie, c'est certain. Mais il est persuadé de bien faire, et de toute façon il ne peut plus retourner en arrière. Il se fiche des autres, il se fiche de ce qu'on pense de lui. Un jour il retournera chez lui et tout ça disparaîtra : pourquoi faire des efforts ?

• 5 Mai 1771 : naissance Marie & Antoine.

• Leurs parents s’entendent pas du tout, leur père est hyper distant et maladroit et leur mère est agressive au possible ou les ignore. Antoine est EN MANQUE D’AMOUR mais essayer d’attirer l’attention de sa mère ça la fait juste leur hurler dessus. Il pleure. Vu qu’ils sont largement enfermés à la maison, il a juste Marie pour lui tenir compagnie. Et les Loines, quand ils leur rendent visite (souvent). Les Hauteclaire, aussi, et au début Antoine ignore juste Jules. Pas d’atomes crochus. Marguerite est marrante. Sophie est sa deuxième maman jusqu’AU JOUR DE LA TRAHISON.

• Joseph et Suzanne se disputent fort. Et tout le temps. Antoine entend tout, il est en PLS mentale. Il aurait pas dû naître c’est ç/PLEURE/

• Il passe sa vie à ramper sous les meubles avec Jeanne et jouer les plumeaux humains. Cool, moins de travail pour les domest/PAN/ Adélaïde essaye de les calmer mais se prend tous les dommages collatéraux à la figure. Éric et Marie observent en silence. ILS KIFFENT JOUER DU CLAVECIN c’est leur passion. Antoine passion musique, anyway.

• Leurs deux oiseaux meurent et Antoine hurle tellement que Joseph et Suzanne décident que NOPE, plus d’animaux dans cette maison. Deux enfants ça leur suffit, avec le bruit que fait Antoine en plus.  Marie commence à angoisser sans raison (enfin avec raison, vu sa santé, mais).

• Ah oui Marie fait de l’asthme et des bronchites chroniques. Antoine roule au pied du lit pour la faire aller mieux il pleuuuure lui il est en parfaite santé, why. SA SOEUR. IL VEUT PAS QU’ELLE LE QUITTE. Marie lui dit de se taire ça commence à bien faire ELLE EST VIVANTE CALM DOWN.

• 16 Juillet 1774 : naissance de sa demi-soeur, Catherine.

• 25 Juin 1777 : naissance de son demi-frère, Sylvain. Il le sait pas encore du coup il harcèle Sophie de questions sur le père. (elle cringe elle pleure wooo)

• 13 Septembre 1777 : suicide de Clara, Antoine a son coeur EN MILLE MORCEAUX. Répercussions durables. C’est aussi le seul moment où on va voir Joseph enlacer son fils alors c’est IMPORTANT.

• Il doit commencer à s’en prendre à Jules dans ces eaux-là, pour oublier qu’il va mal. (ça s’intensifie après la découverte de la liaison Joseph/Sophie).

• 28 Mars 1780 : découverte de la liaison Joseph/Sophie. Antoine se sent trahi et décide de ne plus parler ni à l’un ni à l’autre. Colère noire charbon.  (ils engagent quelqu’un d’autre pour s’occuper de lui, Sophie garde Marie mais Antoine c’est pas gérable il lui arracherait les y/)

• 13 Mai 1783 : rencontre avec Richard, à un dîner ou une réception, un truc comme ça. Antoine le trouve cool, mais il préfère son cousin ANDRÉ. ANDRÉ SENPAI NOTICE HIM PLZ.

• André le notice et commence à lui donner des cours vers la fin du mois. Antoine l’admire tellement il veut devenir comme lui. ._.

• Richard vient beaucoup le voir aussi, quand André est pas disponible ou juste comme ça. Plusieurs fois il arrive à un moment où ses parents se disputent et il sait pas quoi faire pour Antoine qui est en PLS hérisson mais il fait de son mieux.

• 28 Août 1783 : suicide d’André après son abandon par sa fiancée. Antoine est tellement choqué qu’il décide qu’il s’attachera plus à personne EVER. NO MORE TEARS.

• 10 Septembre 1783 : Richard repart à Lyon, avec tout ce qui s’est passé ça vaut mieux. Antoine s’en fout, il l’aime même pas. Bon débarras. (Richard lui ébourrife les cheveux et il hurle en latin)

• 21 Novembre 1783 : LA. MONTGOLFIERE. AAAAH ANTOINE EST TROP FAN GOD. Il veut voler. Il trouve la science trop cool.

• 9 Avril 1784 : Sophie démissionne. Motif : les enfants sont grands. Vraie raison : elle est encore enceinte et elle a peur que Suzanne finisse par pas aimer ça. Joseph va souvent la voir, et Antoine le DETESTE ENCORE PLUS parce qu’il prend le temps d’aller voir les gosses de Sophie mais lui il s’en fout, ok ok, il a bien compris il s’en fout aussi. Joseph pleure sur Marie parce que communiquer avec Antoine c’est aussi facile que faire la conversation à une porte de placard.

• 26 Octobre 1784 : naissance de sa demi-soeur Justine. Antoine grince des dents et lui lance des pierres par la pensée parce que évidemment son père est content ahaha ce fdp. CvC

• 12 Mars 1785 : Antoine commence à être un peu plus vieux, du coup ses parents le trainent aux réceptions et whatnot. IL Y RENCONTRE BLANCHE WOW. Nice ass. Elle aussi elle est charmée. Ils se trouvent cools et deviennent amis. Il doit rencontrer Pierre aussi pas loin ??

• Été 1785 : je vois aucun moyen de les empêcher de coucher ensemble. RIP VIRGINITÉ. IL REGRETTE QUE DALLE. Pierre et Blanche le traînent dans les orgieizdodrpl (bon c’est PIERRE le sale sale, Blanche elle était en couvent elle a pas eu le temps de connaître les bons plans orgie du coin)

• Et donc Antoine couche avec tout Paris. YOLO. TOUT LE MONDE Y PASSE. Il passe beaucoup de temps avec ses amis, Éric et Marie sont un peu inquiets. Il leur pleure dessus aussi, ne vous en faites pas. (sA sOeUr)

• Antoine rencontre CAROLINE DE MONTFERRAT lors de ses petites soirées et elle a le même nom de famille que le lourd fdp qui a brisé le coeur de sa Clara. Hiiin. Il fixe. Il va enquêter.

• Joseph fait entrer Catherine a leur service et Antoine le prend. très. mal. Il veut leur imposer ses bâtards, maintenant ? Non mais qu’il les reconnaisse direct, hein, qu’il leur donne une chambre et des vêtements en soie et IL CLAQUE LA PORTE APRES AVOIR COPIEUSEMENT INSULTE SON PERE. Joseph pleure sur Marie (again). Catherine et Antoine se disputent chaque jour que Dieu fait.

• Octobre 1786 : Blanche a été coincée en train de faire le mur par ses parents. Ils l’envoient chez sa tante à la campagne, AMEN. Antoine et Pierre sont tristes mais ils peuvent rien y faire gnn. CA TOMBE BIEN PIERRE A UNE BONNE NOUVELLE TIENS.

• 15 Novembre 1786 : RICHARD EST DE RETOUR WOOOOW SORTEZ LES COTILLONS. C’était censé être une surprise, mais Pierre lui a vendu la mèche. Antoine le voit sous un nouveau jour avec ses hormones en feu.

• 8 Décembre 1786 : Antoine coince Richard dans la bibliothèque de son oncle. Bam. Il est piégé. Il doit coucher avec lui. Richard cède parce que Antoine est ouflol canon et qu’il est faib/PAN/ (et il l’aime bien aussi hein). APRES CA ANTOINE TRAINE RICHARD A SES PETITES SAUTERIES IL A PLUS AUCUN RÉPIT LE PAUVRE GARCON.

• 14 Février 1787 : Alexandre McDouchebag se dit qu’il coucherait bien avec Antoine (puisque Richard a laissé glisser que Antoine était une pu/AVION/) avec ou sans la permission du concerné. Antoine dit non. TROIS FOIS. APPAREMMENT ALEXANDRE A DECIDE QUE SI DONC IL OBEIT HISTOIRE DE PAS SE FAIRE FRAPPER OU IL SAIT PAS CE QU’IL POURRAIT FAIRE DE SA REPUTATION c’est un sournois ce type. (il pleure en son for intérieur ensuite)

• 16 Février 1787 : Richard pleure ?? Et s’énerve un peu. Il est désolé. C’est sa faute si l’autre enfoiré l’a tripoté gnnn mais en même temps il veut lui parler de ses problèmes sous-jacents évidents et Antoine l’envoie bouler parce qu’il a AUCUN PROBLEME. IL EST PUTAIN D’EPANOUI BORDEL. Le lendemain Marie essaye de lui parler mais comme elle a tendance à toucher le coeur du sujet il la rabroue aussi. C’est pas violent mais il veut parler de rien voilààà surtout pas à sA sOeUr qu’il aime et sgydhufitk.

• Bref, pas une bonne période pour Antoine.

• 23 Juin 1787 : ?? oh mon dieu. Richard essaye de lui dire qu’il est amoureux de lui, LA. Antoine panique et saute par la fensjoekfrlfm (presque, hein). IL VEUT RIEN SAVOIR. Il ignore ses sentiments et Richard va faire pareil ce fdp qui va se marier, ça servirait à quoi anyway. Ils peuvent pas être ensemble. UUUHHH. IL se headbang en privé parce qu’il se hait. Et il hait Richard.

• 6 Juillet 1787 : MARIAGE DE ROSALIE ET RICHARD. Antoine s’occupe en se battant avec le frère de Richard, Mathieu, qui a décidé que ce serait cool de draguer Marie. Il se croit où, là. Il lui fait manger son jabot. BREF c’est la bonne humeur et à part Mathieu et Antoine qu’il a fallu séparer, tout va bien.

• 12 Août 1787 : SWEET SIXTEEN D’ÉRIC. Ils s’amusent tous dans le parc et Antoine et Marguerite décident de commencer à se fréquenter. (qui essaye d’oublier Richard ? Clairement pas Antoine lol)

• putain ça a pas de fns,kdf;l