Saskia Brahms ▬ « I know this is ridiculous »

• 1M64 TAMER
• Saskia est une ado comme une autre ; elle en a l’énergie, mais aussi la finesse et la figure.
• Ses yeux marrons, toujours plissés par un sourire, sont constamment en train de sonder les environs.
• Ca lui donne un peu l’air d’un ouistiti qui cherche sa prochaine bêtise – pas faux, hein. Comme quoi…
• Ses bras et ses jambes, minces, tapent le sol et l’air en rythme. Saskia n’arrive pas à s’empêcher de bouger, c’est physiquement impossible pour elle. Quand on lui demande de rester debout, elle trépigne au bout de trente secondes. Trouve un truc à tripoter pour passer le temps.
• Les files d’attente ? Son pire ennemi.
• Juste au-dessus de ses yeux pétillants de malice, une frange châtain coupée n’importe comment qui la force souvent à la dégager de sa figure. Du reste, ses cheveux sont courts, au bol, et frôlent à peine ses joues.
• Elle déteste les avoir longs. Non. Ew. Ca lui va pas, et c’est pas pratique.
• Au-dessus des épaules ou rien.
• Au-dessus des oreilles c’est encore mieux.
• Sa peau pâle est mouchetée de taches de rousseur qui ne disparaissent jamais, même en hiver. Les joues, les épaules, les bras…
• Comme en plus Saskia ne se protège pas quand elle sort au soleil (souvent), ça n’arrange pas les choses.
• Son visage est banal, sa silhouette aussi. Rien à signaler.
• Ses sourires sont toujours larges et ouverts sur des dents du bonheur.
• Ses muscles nerveux et agiles, sans qu’elle soit vraiment sportive pour autant. Juste active.
• Pas de boucles d’oreille, elle n’aime pas ça. Pas de bijoux non plus, à part quelques bracelets. Un collier, à la rigueur.
• Mais rien d’encombrant, elle aime trop sauter et courir pour s’embarrasser de trucs qui font jolis.
• Saskia est un garçon manqué. Elle ne porte jamais de jupes ou de robes, juste des jeans et des shorts.
• Les froufrous, les dentelles, très peu pour elle. Elle aime toutes les couleurs, pas les motifs, et les baskets avant tout.
• Sa garde robe est simple comme elle.
• Que dire de plus ? Sa peau est souvent éraflée, recouverte de pansements et d’égratignures.
• Ah ça, quand on saute partout…
• On récolte forcément quelques cicatrices.
• Mais des cicatrices qui vont bien avec son petit minois et ses gestes expressifs.
• Ca respire la santé, par ici, hein.
• Peut-être même un peu trop, parfois.

• Saskia est motivée.
• Saskia est optimiste. Taquine.
• Saskia fait aussi beaucoup de bruit.
• Ca, pour l’entendre, on l’entend de partout. Elle parle fort, s’exclame vite, et ne sait pas baisser d’un ton – elle essaye, mais elle revient très vite à l’état de nature.
• C’est une jeune fille naturellement excitée. Tout est sujet à s’extasier et s’émerveiller.
• Elle voit toujours le bon côté des choses, les idées noires n’ont pas leur place dans sa petite tête.
• Un problème a toujours une solution, et il suffit de se redresser quand on se casse la figure.
• Alors optimiste et déterminée, oui, mais pas jusqu’à ignorer la tristesse et les sentiments négatifs.
• Si Saskia a mal, si quelque chose la touche au cœur, elle s’autorise à pleurer et baisser les yeux. S’allonger sur son lit en fixant le vide. A avouer que non, ça va pas fort.
• Ca fait du bien de pleurer, parfois.
• Le truc, c’est qu’elle s’en remet vite et sèche ses joues. Repart bondir pour se changer les idées, parce qu’il n’y a rien de pire que touiller ses regrets et ses remords.
• Elle n’est pas rancunière pour un sou et pardonne vite. Elle préfère penser que les gens vont essayer de changer et de s’améliorer – parce que si elle pensait le contraire, wow, bonjour la déprime.
• Personne a envie de passer sa vie à froncer les sourcils et se méfier de tout et n’importe quoi.
• Nope. Pas pour elle.
• Saskia n’est pas égoïste, elle donne d’elle-même et prête main forte dès qu’elle en a l’occasion.
• Ca lui donne un petit côté fouine, mais elle ne dépasse jamais les limites qu’on lui impose.
• Si on lui dit non, c’est non. Tant pis.
• Est-ce qu’elle rate des problèmes à tourner le dos quand on le lui demande ? Oui.
• Est-ce que parfois il vaudrait mieux ne pas obéir pour arranger les choses ? Aussi.
• Mais la fidélité passe avant tout et elle se tuerait de laisser filer un secret ou passer outre les vœux de ses amis.
• Quand quelqu’un lui tient à cœur, elle l’aime inconditionnellement et tant pis pour le reste.
• C’est que Saskia n’a pas forcément des convictions ancrées dans la pierre. Le cœur passe avant la raison, et ses amis avant la morale.
• Elle ferme les yeux et ignore s’il le faut.
• Ca ne la dérange pas plus que ça.
• Elle préfère largement maintenir la cohésion, et tant pis pour tous les petits trucs un peu limite à côté.
• Le bonheur et l’harmonie avant tout.
• Mais elle est courageuse, hein. Baisser les bras, elle ne connaît pas.
• C’est le genre de personne à se prendre les mêmes murs, encore et encore, pourvu qu’elle finisse par atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés.
• A force d’acharnement, Saskia y arrive toujours.
• C’est un atout indéniable.

« Boys, I met you at the bus stop
We had nothing but the tuck shop
We had school ties, the sky and the hilltops. »

Hilltop Hoods, I Love It

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• Saskia naît à Berlin, le 17 Juillet 1971 – côté RDA, mais elle est pas trop en état de s’en préoccuper à ce moment-là.
• Les Brahms sont riches, à l’abri du besoin et des soupçons des autorités. Elle a donc la chance de grandir dans une belle maison avec jardin, chien et jouets à volonté.
• Pas vraiment de quoi se plaindre ; son seul problème, c’est de grandir un peu seule.
• Elle n’est pas fille unique, mais sa sœur et son frère ont 15 et 11 ans de plus qu’elle.
• Le temps qu’elle apprenne à marcher et parler comme une grande, Dagmar et Wolfgang sont déjà partis de la maison.
• Ils s’aiment et se voient souvent, mais ce n’est pas comme grandir avec un frère ou une sœur de son âge. Alors elle comble la solitude en poursuivant le chien et la pauvre dame qui s’occupe d’elle toute la sainte journée parce que maman et papa sont super occupés.
• Occupés à bosser, puis à divorcer. L’année de ses 7 ans, Saskia est tirée d’un côté et de l’autre par ses parents, qui s’étripent et veulent tous les deux sa garde.
• Au final, c’est son père qui gagne la partie. Sa mère l’a trompé, et puisque c’est le motif du divorce…
• Bref, la pauvre gamine ne comprend RIEN, mais puisqu’elle reste habiter chez son père et que son père a gardé la maison, elle est pas trop perturbée.
• C’est dur de voir Dagmar et Wolf faire tout leur possible pour éviter leur mère (elle aimerait les avoir tous en même temps avec elle), mais elle s’y fait.
• Saskia est une enfant POSITIVE, très résistante face au changement.
• Un peu casse-cou aussi, et ça cause bien des ennuis à son père et sa nounou.
• La nounou au quotidien, papa quand il a du temps libre loin de son bureau et de ses papiers.
• Forcément, quand ils veulent faire des vacances en famille et avoir Dagmar et Wolf, c’est avec papa.
• C’est Ernst qui se tape toutes les randonnées intenses et les allers-retours à la plage pour ramener les coquillages de la benjamine. Un bonheur.
• Bon, si, il aime ça ; mais il aime aussi grogner.
• Ca rend jeune.

• Conséquences du divorce : Saskia n’a pas la même enfance que son frère et sa sœur.
• Dagmar et Wolf n’ont que des photos d’eux entre papa et maman. Devant la maison, à la montagne, aux anniversaires…
• Elle, tout est fractionné. Divisé. Il n’y a jamais tout le monde sur les clichés.
• Et avec ça, c’est tout un style de vie qui s’étiole.
• A deux, Ernst et Erika étaient de fervents partisans du paraître : ils faisaient de leur famille une véritable vitrine de la RDA.
• Wolf et Dagmar ont suivi l’enseignement du régime à la lettre.
• Il fallait être parfait, pas un pas de travers, de bons petits citoyens.
• Mais avec les années, et sans l’influence rigide et soucieuse des regards de sa femme, Ernst se laisse aller.
• Il n’a jamais cru à l’idéal de la RDA – pour lui, c’était mieux que le Troisième Reich, mais ça s’arrêtait là.
• RFA, RDA, tout se vaut. On naît là où on naît, et on fait avec.
• Saskia a bénéficié d’une liberté plus grande que ses aînés. On ne l’a jamais forcée à faire quoi que ce soit.
• Activités, fréquentations, tout était laissé à son bon vouloir. Ernst n’a rien surveillé.
• Froncé les sourcils, oui, mais elle était libre de tout.
• Alors plus elle grandit, plus elle s’attache à la culture qu’on lui refuse. Elle n’aime pas les jupes, elle préfère les jeans. Elle aime le rock et coupe ses cheveux courts.
• A l’école, elle est surtout amie avec des garçons. Ils s’amusent à pédaler dans les rues le soir et essayer des mélanges odieux qu’ils collent entre deux morceaux de pain de mie pour en faire un sandwich.
• (toujours meilleurs avec des cornichons, les sandwichs)
• Saskia a beaucoup d’amis. Elle aime être entourée. Parmi eux, Alois Stösser, Kristian Ledermüller, Nicole Winkler…
• Tout ce petit monde se réunit souvent chez Wolf, histoire de gagner de l’argent en gardant ses deux bébés tout neufs – pour s’acheter plus de bonbons et de trucs à mettre dans les sandwichs.
• Saskia n’aime pas particulièrement la RDA, mais elle ne déteste pas vivre en RDA. Elle fait avec ce qu’elle a, et si elle prône la liberté, elle ne fait pas partie de ceux qui défilent ou taguent les murs pour hurler leur mécontentement.
• Elle se contente de vivre au jour le jour en profitant à fond de ce que la vie a à lui offrir.
• Elle ne fait pas la taupe, mais bon.
• Elle ne voit pas l’intérêt de hurler ou casser des murs.
• Ca vaaaa, quoi, ça pourrait être pire.

• Sa vie en est là quand elle rentre au Pensionnat Interdit par inadvertance.
• Elle n’a pas le temps de regretter d’avoir présenté la sœur de Nicole à Wolf et Marion. Elle est cool, Ann-Katrin, elle veut avoir son diplôme et devenir journaliste et tout ça !
• (ELLE POUVAIT PAS DEVINER QU’ELLE ALLAIT S’ENTICHER DE WOLF ??)
• (Ann non QAQ)
• Elle n’a pas NON PLUS le temps d’apprendre que son frère et sa sœur bossaient pour la Stasi, et heureusement parce que ça fout un petit choc quand même ahaha.
• Elle entre en gardant son innocence, parce que je suis un Dieu particulièrement GENEREUX.