AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 

 Luka Burdzei ⎯ « Look at you standing tall with that chest puffed out »

Aller en bas 
AuteurMessage
Luka Burdzei
...
Luka Burdzei

Luka Burdzei ⎯ « Look at you standing tall with that chest puffed out » Empty
MessageSujet: Luka Burdzei ⎯ « Look at you standing tall with that chest puffed out »   Luka Burdzei ⎯ « Look at you standing tall with that chest puffed out » EmptyMar 13 Oct - 22:06



It's not my fault she looked at me
It's not your fault, you can't compete
I am through with this
But if you insist then next the next time she's mine
Guys don't like me
These guys, they don't like me
These guys don't like me
'Cause their girlfriends do
Nom : Burdzei
Prénom : Luka
Surnom : Luka ; hey sexy
Sexe : Masculin
Âge : 19 ans
Date de naissance : 14/07/2012.
Orientation sexuelle : Hétéro bien entendu
Nationalité : Biélorusse.
Pouvoir : Il peut durcir sa peau mais genre. **HARDCORE**
Et du coup sa peau est naturellement plus dure que la moyenne même quand il fait rien.
AEA : Ton père
Physique


—> Luka est beau. Vraiment beau. C’est chiant. Ca se voit tout de suite. Grave casse couille.
—> Il est plutôt grand aussi, 1m82 d’arrogance sous forme humaine.
—> Et en plus de ça, il est bien bâti.
—> Depuis sa jeunesse, il a toujours été le plus beau, le plus grand, le plus massif.
—> Epaules larges, hanches étroites, le retour du Doritos.
—> Pas une taille particulièrement définie.
—> Des bonnes proportions
—> Il est musclé. IL WORK OUT BABY. Il lift ta mère on the daily et ça se voit. Il perd pas une seule occasion de le montrer, d’ailleurs. Il peut faire -10, il fera en sorte de montrer ses biscottos.
—> Not skipping leg day either.
—> Bâti comme un bully de première classe.
—> Il peut faire bouger ses beaux pectoraux, je pense que c’est important de le dire.
—> Il a les cheveux châtains qu’il coiffe comme s’il mettait les doigts dans la prise tous les matins. C’est tout un art.
—> Il a les cheveux soyeux, lisses et fin, mais avec un beau volume. Il ne les laisse jamais rester plats, et il en prend grand soin. C’est important pour le look.
—> Il a les yeux marrons, plutôt clairs, avec une forme en amande. Grands, mais harmonieux sur son visage. De longs cils de bgs.
—> Nez droit, élégant, pommettes saillantes, lèvres fines mais pas dépourvue de couleur,  belle structure faciale entre le carré et l’oval. Mâchoire de tueur de minettes.
—> Bref, il est grave beau, on a compris. :/
—> Il s’habille de manière simple. On sent qu’il s’applique un minimum dans ses choix, et presque tous ses vêtements sont de qualité. De la marque.
—> il n’a pas un style vraiment à lui, bien qu’il a l’air de s’approprier le jean/t-shirt avec brio. Il met beaucoup de joggings aussi, parce que, ben, il fait beaucoup de sport. Plus basquets que bottes, mais il a quand même une bonne paire de combat boots pour les jours de grosse neige - ce qui arrive souvent en Biélorussie.
—> Pas beaucoup d’accessoires parce que c’est les accessoires c’est plutôt gay. Il a un bracelet en argent parce que sa soeur lui a offert, mais c’est vraiment tout.
—> Pas de tatouages non plus - pas encore, du moins. Il y pensait, alors… peut-être.
—> Toute son apparence indique qu’il prend soin de sa personne, mais pas à l’excès. Il est propre sur lui quand il ne vient pas de se battre, toutefois il ne passe pas 3 heures tous les matins à se préparer.
—> Il n’a pas un visage très expressif dans les tons de la tristesse ou des sentiments négatifs, si ce n’est pour la colère, qu’il a facile. Il est, en revanche, expressif dans sa joie, dans son arrogance naturelle et d’autres expressions attenantes aux deux. Et. La colère. Celle là, il la connait bien.
—> Pas un livre ouvert, en tout cas, mais on sait quand on a dit un truc qui va nous causer des problèmes.


Caractère


—> Il est beau, il est grand, il a un beau physique et un sourire charmant.
—> Il parle bien, il présente bien, il a une capacité inouïe à attirer l’attention et la garder.
—> Il est charismatique sa mère, et être le centre de l’attention lui plait, ça se voit, ça se sent. Il a l’habitude de l’être, alors dès que ça lui glisse des mains, ça lui déplaît.
—> C’est un bon vivant. Il aime faire la fête, il aime boire, et il aime beaucoup les femmes. C’est un grand séducteur dans l’âme et dans le corps. On ne compte plus le nombre de ses conquêtes. D’un soir, surtout. Luka sort rarement avec quelqu’un, et lorsqu’il le fait, ça ne dure guère longtemps.
—> c’est son choix. Il a pas envie de s’embarrasser d’une grognasse à son jeune âge.
—> Il a… Un avis très tranché et archaïque sur les femmes et leur utilité. Pour quelqu’un qui adore sa soeur, il a bien peu de respect pour elles.
—> Il aime pourtant un défi. Il n’est pas contre une chasse s’il trouve une femme particulièrement attrayante ou avec du caractère, mais dès qu’il a obtenu ce qu’il veut, ça lui suffit grandement.
Il sait reconnaitre que les femmes ont du caractère, et qu’elles sont intéressantes, mais ça s’arrête là la plupart du temps.
—> Son mépris pour la gente féminine n’est pas nécessairement quelque chose qui ressort si on garde son intérêt sur sa personne au minimum.
—> Avant d’être misogyne, il est surtout charmant.
—> C’est un peu un beauf, on va pas se le cacher. S'il est plutôt tempéré dans sa voix et ses actions dans la vie de tous les jours, quand il boit un peu, il devient plus bruyant, plus assuré, et les blagues glissent plus facilement.
—> Luka est toujours un peu une grande gueule, mais quand il dit quelque chose, il est sérieux. Luka ne ment pas, il n’en voit pas l’utilité. 
(Sauf quand c’est pour dire qu’il se sent pas seul et qu’il va bien, là, il peut mentir)
(Pas qu’on lui demande de toute manière, hein.)
—> Il sourit beaucoup, blague beaucoup, et de manière générale il est assez agréable.
—> Mais il est aussi un gros bol d’arrogance. Oh putain que c’est insupportable par moment.
—> Il serait plus agréable si chaque parole, chaque action ne suintait pas l’arrogance. Cette capacité qu’il a de rappeler qu’il se sent supérieur, qu’il est supérieur est HARDCORE
—> On reste parce que, vraiment, son charme est magnétique. Il est le centre de l’attention, il est populaire, on a envie d’être apprécié par lui, avoir son attention. Il a des défauts, de nombreux défauts, mais on peut faire abstraction le temps d’une soirée.
—> Parce qu’au final, dès que la soirée est finie, il redevient un souvenir.
—> Luka a des difficultés, il semble, pour se forger des amitiés, des vraies.
—> il a des amis, mais c’est superficiel. Ca lui va. Il ne se sent pas seul.
—> Quand il s’attache, quand il a vraiment un ami, c’est grandiose. Il est heureux, il thrive. Il est dans les meilleures conditions.
—> Malheureusement, la chute de la trahison n’en est que plus fatale.
—> Et sa haine plus dangereuse, plus dévastatrice.
—> Il en faut peut pour passer du mauvais côté de l’affection de Luka. Même si l’on est un ami proche, il y a des choses à ne pas dire, à ne pas faire. Il s’énerve facilement, Luka.
—> Il est vrai qu’il peut donner une seconde chance à une personne qu’il considère être son meilleur ami, il est vrai qu’il peut arriver à pardonner un mot de travers. Ca ne quittera pas son esprit pour autant, et s’il fut un temps où il pouvait tolérer plus d’une transgression, le temps, ses expériences personnelles et l’évolution de sa personne font qu’il a de plus en plus de mal à passer outre toute insulte à sa personne.
—> Alors Luka s’énerve. Et quand Luka s’énerve, ça en arrive tout de suite à la colère noire et les poings dans la face d’un autre. Rarement de demi-mesures pour lui.
Si la pauvre personne contre qui il s’énerve est une personne qu’il appréciait auparavant, il arrive qu’il se ressaisisse rapidement. Pas d’excuse, mais il s’arrête net, comme par horreur de ce qu’il est en train de faire, ou bien simplement par respect pour une amitié.
S’il n’y a pas d’amitié ou d’affection, par contre, ça y va.
Bien entendu, il ne frappe pas les femmes. Tout de même. Gentleman. Mais il n’a pas encore rencontré de femme qui aurait eu l’audace de le frapper, donc qui sait.
—> Beaucoup de rage dans un si petit (?) corps
—> Ca l’aide pas à se faire des amis, mais ça aide à se faire craindre, et ça lui plait bien. Quand on peut pas avoir l’affection, on prend la peur, hein.
—>Du peu de personnes qu’il apprécie vraiment, il est très protecteur. Et donc violent à l’encontre de quiconque aurait l’idée de les blesser.
—> Luka, même s’il ne se l’admet pas, est une personne très seule, mais aussi qui a totalement perdu le contrôle sur sa vie, et ce depuis bien longtemps. La solitude lui pèse, presque autant que son obsession avec le fait de ne pas être comme son père tout en devenant exactement comme son père. Tout lui échappe. Du coup il a plus que sa rage et c cho.
Il a l’impression que tout ce qu’il fait, au fond, n’a pas d’importance. Que, peut-être, c’est son destin d’être comme son père, violent, vil et un gros loser mdr
Mais bon, c’est mieux de dire « JE sUiS pas comME MoN PErE » et de frapper le premier venu que d’accepter que rien ne va et qu’il a besoin d’aide.
—> My dude is LOnelY AnD trAGiC and it’s his crOSS TO BEAR
—> On va rajouter à tout son déni une bisexualité latente qui le rend violemment homophobe, juste pour le plaisir.
—> Résumé : un charmant gros con qui est violent parce qu’il a un grand besoin de thérapie parce qu’il a une famille de MERDE qui lui a offert des traumatismes sur un plateau d’argent mais que ça existe pas chez lui et qu’Il En A pA s beSoin parce tout va hyper bien. Tadam.
(Bon on va pas non plus le plaindre de trop, ça reste un sacré con)


Histoire


—> Il est né le 14 Juillet 2012. Boom. Feux d’artifices.
—> Sa mère, Vera, est une jeune bouffonne qui l’a eu par accident à ses 18 ans avec son « petit-copain mais pas petit-copain mais on vit quand même ensemble c’est hyper compliqué », Daniil Aksenov qui est plus âgé qu’elle de 9 ans.
—> Il est très vite évident que, même s’ils vivent sous le même toit, Daniil n’en a rien à faire de son fils. Bonne ambiance. Mais Vera s’en ballec en vrai. Sa famille l’a tej, Daniil est une source sûre d’argent (Vera sugar baby glorifiée? More likely than you think), et du coup ben c’est un pas un désastre qu’il regarde Luka comme si c’était un animal de compagnie.
—> Il se souvient pas de ses deux premières années de vie, obviously, du coup ben, il a toujours eu sa petite soeur, Nika, dans ses souvenirs.
—> Nika est née le 27 Juin 2014 et wallah que c’était un scandale dans la maison. Y’a un level d’obvious dans le fait que Nika est clairement pas la fille de Daniil (qui n’est toujours pas vraiment son petit-ami, on le note) qui fait que Daniil veut pas allonger l’argent pour elle. Un peu logique, en vrai. L’obvious implique deux mois d’absence de Daniil, la proximité d’un certain Vlad (de 4 ans le cadet de Vera, tant qu’on y est, on tape dans le jeunot) (du coup il avait a WOOPING 16 ANS MAX quand il l’a mis enceinte hein) que Vera va toujours fréquenter en prétextant du tutoring alors qu’elle est a à peine fini le lycée, et aussi dans le fait que Nika a les cheveux noirs et les yeux bleus alors que Daniil et Vera sont tous les deux châtains aux yeux marrons.
Bon. La génétique aide pas la pauvre Vera en l’accablant comme jaja là. Je dirais que c’est mérité mais techniquement elle sort pas avec Daniil (on le rappelle. C’est important).

—> Bref, c’est l’enfer à la maison. Daniil décide de se barrer quelques mois, mais il est assez sympa parce qu’il lui laisse la maison. Le reste par contre elle se démerde.
—> Vlad en a rien à foutre de ses problèmes aussi mdr mais il lui glisse un billet si elle est gentille.
—> Bref, Vera fait des faveurs contre de l’argent.
—> Elle fait aussi caissière et laisse ses enfants sous la surveillance d’une collégienne du nom de Mira qui boit les bouteilles dans les cabinets mais qui reste quand même gentille avec les deux bambins. On la félicite parce que Luka hurle toutes les dix secondes et fait hurler Nika. 
Du coup, on comprend la vodka.
—> Au bout de 6 mois, Daniil se dit que, quand même, Vera est vachement bonne et il revient.
—> Daniil est un entrepreneur dans le secteur des assurances (ouais, je sais), et ça a l’air de bien rapporter.
—> Luka ne manque pas vraiment de grand chose de matériel. Des fois, quand Daniil se fâche avec Vera, la fin de mois est compliquée, mais Vera, bien qu’elle ne soit pas mother of the year fait toujours en sorte que lui et sa soeur ait quelque chose à manger sur la table.
—> Daniil n’est toujours pas impliqué dans son rôle de père, et Luka ne fait jamais l’erreur de le prendre comme tel. Il arrive, une fois tous les six mois, qu’il lui accorde un peu d’attention. Luka, quand il est encore un jeune enfant, trouve ça super cool.
Le plus il grandit, le plus il en rien à battre.
—>Il grandit très proche de sa soeur qui n’a jamais la chance d’avoir le même traitement que lui. Il n’a pas le plus grand coeur, et n’est pas le plus intelligent, mais il comprend que c’est injuste et fait de son possible pour équilibrer les choses.
—> L’on remarque rapidement qu’il tient toute sa beauté de sa mère, et les spéculations sur le nombre de filles dont il va faire chavirer le coeur vont de bon train à la sortie de l’école. Entre les spéculations sur le nombre de mecs que sa mère se tape, bien entendu.
—> C’est un garçon turbulent. Il cause des problèmes. Il est fier et agressif - et même s’il déteste que sa mère lui dise qu’il ressemble vraiment à son père quand il se met en colère pour un rien, c’est comme ça.
—> Il se bat fréquemment, joue des tours à ses camarades, soulève les jupes de filles et rit aux éclats quand on le confronte. Oh allez, c’est qu’une blague.
Il voulait même pas voir sa culotte à l’autre grognasse.
—> L’école a beau appeler Vera, elle ne fait rien. Il n’y a rien à faire, vraiment. Elle s’en fiche, en fait. La seule fois où elle a l’air heureuse de l’avoir en fils, c’est quand on lui dit qu’il est beau. Qu’il lui ressemble.
—> Toute sa vie se répète ainsi, à la seule différence que, lorsqu’il a 8 ans, la babysitter disparaît et sa mère le laisse seul avec sa soeur quand elle part travailler.
—> Nika est presque son contraire. Elle est posée, à l’écoute, et on sent qu’elle a quelque chose dans le crâne. Elle est timide dans sa jeunesse, puis commence à s’affirmer par la suite. Même dans sa timidité, elle ne se laisse jamais marcher sur les pieds.
Sauf quand Vera la gronde pour un oui ou pour un non juste parce qu’elle existe. Sauf quand Daniil élève la voix juste parce qu’elle est dans la même pièce et que, ce jour là, il a décidé de ne pas la voir.
—> Au collège, Luka est populaire. Il joue un peu moins des poings, et son attitude assurée ainsi que sa beauté font qu’il est facile à suivre. Il est con, mais il est drôle et, honnêtement, il fait un peu peur.
Il est plus grand que la moyenne, plus carré aussi. Il fait beaucoup de sport et, aussi, l’on dit que son père trempe dans un business un peu bizarre. Il ne vaut mieux pas l’avoir contre soi.
—> Il perd sa virginité à ses 15 ans (et ne la retrouve pas ;( ) et enchaîne les copines et relations d’un soir après cela.
—> Il se fait un ami, un vrai. Enfin, il en a plein, des vrais, mais pas des comme Ilya. Parce qu’Ilya, comparé à ses autres amis, c’est un mec bien. Il est gentil, il est intelligent, il travaille bien, mais il est aussi sportif et il sait s’amuser. Quand il parle, Luka a envie de l’écouter. Il n’a pas envie de se moquer de sa vie, de ses ambitions, de sa gentillesse. Et même si son discours lui déplait des fois, il l’apprécie trop pour régler ça avec les poings. Ils se disputent, ils sont bornés tous les deux, et sans que l’un ou l’autre ne s’excuse, ils finissent toujours par se réconcilier.
Il fait de lui une personne juste un petit peu meilleure.
—> Il fait une entrée triomphante au lycée. Il sort avec des filles plus âgées que lui, il commence à faire des soirées jusqu’à pas d’heures. C’est pas sa mère qui va s’en plaindre. Des fois, quand il rentre en plein milieu de la nuit, il voit sur la table un billet pour de la nourriture, et personne à part Nika, endormie recroquevillée sur le canapé. Des fois, ça lui fait mal au coeur, vraiment, mais il ne va pas s’arrêter de sortir juste pour lui tenir compagnie.
Et hors de question de l’emmener avec lui.
Nika est grande maintenant. Un peu de solitude ne fait pas de mal.
—> Il est quand même avec elle pour son anniversaire. Toujours. Chaque année, c’est la même chose. C’est juste eux deux, et un billet. La plupart du temps, Vera ne s’en souvient pas jusqu’à ce que Luka lui fasse remarquer. Daniil, on en parle même pas. A chaque fois que Luka veut s’énerver, à chaque fois qu’il veut insulter sa mère et lui rappeler que sa fille existe, Nika lui attrape le bras. C’est pas la peine. Peu importe. Elle est heureuse tant que lui s’en souvient.
Il a toujours été la seule personne pour qui elle comptait dans cette putain de famille, et c’est réciproque.
—> Le 16 Février 2029, une dispute éclate dans la maison. Cette fois, ça n’est pas Vera contre qui Daniil en a, mais contre Luka. Luka qui est grand maintenant, et qui, lui aussi, peut l’attraper par le col. Lui aussi, il peut le frapper. Et il le fait. La raison est probablement idiote - un regard de travers, une mauvaise humeur, un mot de travers envers sa soeur. Le résultat est le même. 
Daniil est un homme fort, mais Luka a plus de rage dans ses poings. Des années à rester calme, à laisser glisser. Des années à accumuler de la colère et de la haine pour un père indifférent et violent. Tout se déverse, et le résultat est le visage ensanglanté de son père et sa mère qui hurle d’arrêter.
Nika, elle, ne bouge pas d’un poil. Son regard est rivé sur le visage de cet homme et Luka, alors qu’il se relève lentement, très lentement, est presque certain de voir une satisfaction malsaine dans ses traits neutres.
Il est pas en bon état non plus, mais il décide de quitter la maison comme ça. Nika le suit. L’idée… Luka n’a pas d’idée.
Alors ils finissent chez Ilya. C’est une chance que ses parents ne soient pas là, mais il y a ses soeurs. Eva. 4 ans de plus que lui. Une personnalité similaire, et un visage presque frappant de ressemblance aussi. Il y aussi Katia et Kira, 2 et 3 ans plus jeunes, qui s’empressent, elles, de s’occuper de Nika. Une pyjama party, vraiment.
—> Eva le soigne, du mieux qu’elle le peut. Et Luka l’embrasse. Et elle l’embrasse. Et s’il ne se passe rien de plus ce soir là, une semaine plus tard, une après-midi, alors qu’Ilya n’est pas là, ils passent un sacré bout de temps à découvrir le corps de l’un et de l’autre.
Ca arrive plusieurs fois. Eva le prie de ne rien dire à son frère. Il hausse les épaules, ne se pose pas de questions, et rattache ses lèvres aux siennes.
—> Rapidement, elle l’ennuie. Rapidement, elle décide qu’il est temps d’y mettre fin. Elle est plus âgée que lui, elle ne peut pas se permettre ce genre de relations quand elle essaie d’avoir un avenir et…
Elle tombe enceinte :huhu:
—> Luka ne saura jamais que c’est son fils. Eva, il ne veut pas le dire à son frère de peur de le blesser, est un peu une salope de toute manière.
(Non, elle couchait qu’avec lui à cette époque mais :huhu:)
—> La vie continue. Daniil disparait un mois, deux mois. Vera le regarde avec une nouvelle de peur qui lui fait presque plaisir. Nika est plus silencieuse, mais aussi plus présente à ses côtés. Elle lui sourit plus, toujours plus brilliant, toujours plus heureuse. Comme si le fait qu’il se soit ainsi défoulé sur son père lui avait fait plaisir. Comme si elle lui en était reconnaissante.
—> Quand Daniil revient, il est encore plus distant. Il ne parle même plus à Luka. Ca aussi, ça lui fait plaisir.
—> Ca ne va pas lui apprendre à être moins violent, ça.
—> Il devient plus fort, mais aussi plus sournois. Plus méchant.
—> Il en frappe même Ilya, un jour, parce qu’il a osé lui faire remarquer qu’il était en train de devenir un gros con, comme son père. 
Et qu’est-ce qu’il en sait, lui, hein, de son père?
Il n’est pas comme lui.
Il ne sera jamais comme lui.
Ferme ta putain de gueule espèce de-…
—> S’il s’arrête après seulement un coup de poing, l’horreur de l’avoir fait le frappe immédiatement. Il se calme. 
Mais quelque chose a déjà changé.
—> Ilya met deux mois avant de daigner lui reparler. Deux mois de plus avant de lui dire, au détour d’un verre de trop, qu’il n’avait pas peur pour lui-même, mais pour Luka. Il le voit devenir une autre personne et il ne sait pas quoi faire pour arrêter ça. Pour le remettre dans le droit chemin.
Le Luka avec qui il est devenu ami était un garçon qui, bien que fier et quelque peu violent, savait encore se contrôler. S’il disait quelques injures et qu’il se moquait des autres, ça n’était jamais avec tant de venin et de méchanceté. S’il n’était pas parfait, si sa conduite avec les femmes le rebutait, il n’était pas aussi ingrat jusqu’ici.
Luka boit un autre verre. Lui donne une tape dans le dos.
Tu te fais des idées, allez, vient. Je vais te trouver une meuf.
—> Le lendemain, il a oublié la conversation. Mais pas Ilya.
—> En 2028, l’année de ses 17 ans, il thrive. Nika aussi, d’ailleurs. Luka la regarde s’épanouir avec le sourire. Cette année, elle n’est pas seule pour son anniversaire, et Luka ne trouve pas le coeur d’être jaloux quand il la voit sortir avec ses amies. Ils passent quand même la soirée ensemble à regarder des films.
Pas de petit-copain en vue pour elle, ceci dit. Ca aussi, ça lui fait plaisir.
Vera se souvient même de son anniversaire et lui glisse un billet, ah.
—> En 2029/2030, l’année de son diplôme, les soirées se multiplient et les erreurs, aussi. Plus de poings, plus de conquêtes, plus d’alcool. Il ne touche pas à la drogue, ou alors un joint, et c’est déjà ça.
—> En Juin 2030, une conquête à une soirée lui propose un threesome. Là, avec son ami, celui avec le beau cul. Difficile de dire pourquoi Luka comprend que son ami avec le beau cul c’est Ilya, mais il le comprend.
Et franchement, la meuf est super bonne.
Et, franchement, c’est pas gay du tout.
Ilya refuse. La femme couche quand même avec lui, et, franchement, pour une meuf aussi bonne, c’était pas terrible du tout.
—> Il se demande, pendant plusieurs jours, pourquoi Ilya aurait refusé. Quand il lui demande, Ilya le regarde avec de gros yeux ronds.
« Mec. Sérieux? Mec. J’ai pas envie que nos corps se touchent comme ça. »
Luka n’y voit pas de problème, à moins qu’Ilya soit pédé et que c’est pour ça qu’il pense comme ça. Quand il lui dit, Ilya soupire un « laisse tomber, je veux pas » et le sujet est clos.
—> Alors pourquoi il y pense encore.
—> Il a son diplôme. On sait pas pourquoi, on sait pas comment. Mais il l’a. De justesse, though.
—> Il a pas d’idées d’études. Il se dit qu’il va prendre l’année pour se décider. Faire deux trois jobs sur le côté pour vivre sa meilleure vie et ce sera bien.
—> C’est terrible. Il se fait chier. Il se bat avec plusieurs personnes sur plusieurs boulots et il est presque certain qu’il va finir par se faire blacklister par les entreprises mais c’est pas de sa pUTAIN DE FAUTE si les gens sont cons et insupportables.
—> Il continue les soirées. Il est toujours aussi populaire, c’est déjà ça.
—> Ilya, lui, commence des études en kiné. Il a toujours eu plus de cerveau que lui, alors c’est facile. La distance qu’il commence à mettre entre eux, par contre, Luka la sent. Il a beau être un abruti fini, il le voit. Quand Ilya lui dit pour la énième fois qu’il est occupé, il décide qu’il est temps de le confronter.
Ca tourne mal. Ils se disputent. Luka le frappe. Ilya lui dit, d’un ton très froid, que c’est la dernière fois qu’ils se voient. Qu’il ne veut plus de ça. Qu’il l’a assez supporté parce qu’il était comme un frère pour lui, mais qu’au bout d’un moment, il faut savoir couper les ponts quand son frère est un putain de con.
Il lui dit que Nika va finir par faire la même chose s’il continue sur la même voie.
Il le frappe à nouveau, pour bien faire, parce qu’il n’a pas le droit de dire ça. Qu’il est qu’un sale pédé de toute manière, et qu’il sera bien mieux sans lui.
Ilya lui indique que c’est pas lui qui est obsédé par un threesome avec un autre homme, et ça lui vaut de se prendre un  mur dans la gueule.
Luka se dit que c’était qu’un con et le laisse seul et misérable dans la neige, à peine conscient.
—> Et chaque gorgée qui lui brûle la gorge, chaque fille qu’il embrasse, chaque sourire que Nika lui adresse, tout ce qui le rendait heureux laisse à présent laisse un goût amer au fond de sa gorge.
—> Quand il rentre chez lui à pas d’heure, seul à pied sur les routes enneigées de Minsk, à moitié ivre, à moitié capable de marcher droit, il se demande pourquoi il se sent si putain de seul.
—> Daniil lui propose de le former au business. Luka lui dit qu’il va y réfléchir. L’idée de devenir comme lui l’empêche de vraiment le considérer.
—> Le 15 Mars 2031, il finit à la station de police un soir parce que la bagarre a dégénérée. Ca n’est même pas lui qui a sorti le couteau, mais il est quand même dans le groupe et il a quand même foutu un mec à l’hôpital, alors il est là, couvert de sang. Il ne sait même pas si c’est le sien ou celui d’un autre. La douleur est seconde à la rage.
Nika est là avant Vera. Elle ne lui fait pas de reproche, mais son regard lui en rappelle un autre avant qu’il ne soit froid.
Il va la perdre, elle aussi.
Ilya avait raison.
—> Il ne change rien, pourtant. C’est pas de sa faute. C’est comme ça. Il est comme ça. Il n’y peut rien.
—> Quand on lui propose un autre threesome lors d’une soirée en Mai, sa réaction est si violente dans son refus que la pauvre jeune femme le fuit. Il frappe l’homme à qui l’autre partie avait été suggérée, juste for good measures.
Il est pas pédé, putain.
—> Et il est pas comme son père non plus. 
—> Il revoit Ilya par accident le jour même de son anniversaire, ah. Ilya est avec une jolie jeune femme, et il a l’air heureux. Et lui, il est tout seul.
Il les approche, il est charmant. Ilya a le regard froid et un discours court. Sa copine, Olga, roule des yeux et lui dit que, clairement, Luka essaie de changer les choses. Qu’il devrait être plus gentil avec lui. Allez. Ils devaient être de bons amis, et Luka est gentil.
—> Olga est très gentille. Luka l’apprécie. Beaucoup. Ilya finit par accepter que, peut-être, Luka a changé. Un peu.
Luka lui raconte des âneries. Il a changé parce qu’il voulait pas perdre sa soeur, parce qu’il voulait pas être comme son père. Que ses paroles ont vraiment marché.
Ilya a l’air perplexe, mais heureux.
Luka ne ressent pourtant aucun remord quand il glisse son numéro à Olga, ni quand, quelques jours plus tard, il est dans les draps avec elle.
--> Il se rencontre, un peu trop tard sans doute, qu’il est presque heureux de passer du temps avec Ilya à nouveau. Il n’a pas changé d’un poil. Peut-être qu’il lui manquait.
Oh. Well.
—> Ilya le découvre rapidement. Oh, non, quel dommage.
Luka ne l’a jamais vu aussi en colère de toute sa vie. Ilya est en furie quand il l’aperçoit. Il l’enfonce dans un mur et son poing s’abat sur son visage et Luka rit. Olga l’a quitté. Elle est désolée, vraiment, mais… Elle et Luka ont quelque chose en plus quand ils sont ensembles.
Il a tout fait bien, il faut bien le dire. Il l’a emmenée au cinéma, il lui a offert des chocolats, des fleurs. Il a été le gentleman parfait.
Et Ilya est tellement en colère.
C’est de bonne guerre, vraiment.
Tous les noms y passent, mais même là, même en colère comme il est, Ilya se refuse à plus de violence de nécessaire. Ca n’est pas faute d’essayer de le provoquer, vraiment. Au final, c’est Luka qui lui donne plus de coups qu’il n’en reçoit.
Tss. Ca ne l’étonne pas qu’Olga le préfère à un dégonflé pareil. C’est dommage qu’il va la quitter directement après. Elle était jolie et volontaire.
Il est satisfait quand Ilya ne peut que répéter ses mots, ceux de la dernière fois. Il n’a plus rien. La tristesse et le désespoir sur son visage ensanglanté sont un bon cocktail que Luka se force à apprécier.
—> Quand il rentre chez lui, il se sent toujours aussi seul.
—> Le jour d’après, Nika est en colère contre lui. Ilya lui a tout raconté. Elle a les larmes aux yeux tandis qu’elle lui remonte les bretelles parce que, putain, Luka, la vie des autres n’est pas un putain de jeu. Elle qui, jusqu’ici, a toujours été passive, a toujours été de son côté, est à présent sur son dos pour une blague un peu sournoise.
Et maintenant, c’est lui qui est en colère. C’est lui qui est sur le cul. C’est lui qui a le coeur qui se serre.
Nika est déçue. Elle le regarde avec une tristesse profonde qui lui fout la boule dans la gorge.
« J’ai peur pour toi, Luka. »
La conversation a un echo, mais il n’arrive pas à savoir d’où.
Il ne l’écoute plus. Il se lève, et, sans un mot, il part de la maison.
Peu importe. Peu importe.
Au moins, il est toujours lui.
—> Il échange sa solitude contre le temps d’une autre femme et une bonne bouteille de vodka.
—> Nika ne lui parle plus. C’est pas grave. Elle va changer d’avis.
—> Le 17 Septembre 2031, alors qu’il se rend à un travail sur un déménagement, Luka passe une porte chez une cliente et disparait de son monde.


Luka Burdzei ⎯ « Look at you standing tall with that chest puffed out » 9804e0c0ca3ca252466de909b28d6bb5
     
Luka Burdzei ⎯ « Look at you standing tall with that chest puffed out » 2934913108ad38ea8532dc0d8cb4da56
« Normally, I don't get down with dudes
But tonight is a special exception »
Pseudo : Ou votre prénom, si vous préférez.
Âge : Votre âge. (momie/bébé marche aussi)
Avatar : Le nom du personnage et le manga/jeu/etc d'où il vient.
Comment avez-vous connu ce forum : Topsite, membre, illumination divine...
Autres : Ce que vous voulez.


Revenir en haut Aller en bas
 
Luka Burdzei ⎯ « Look at you standing tall with that chest puffed out »
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pensionnat Interdit :: Fiches validées-
Sauter vers: