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 Debbie Gardner ▬ « Quand le soleil s'endort »

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Debbie Gardner
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Debbie Gardner

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MessageSujet: Debbie Gardner ▬ « Quand le soleil s'endort »   Debbie Gardner ▬ « Quand le soleil s'endort » EmptyMer 14 Juil - 23:07



Quand les autres s’éveillent
Que tout semble pareil
Reflet d’un ciel argent
Dans nos yeux de diamants
Le plus doux des poisons
Se répand par million
Quand le soleil s’endort
On recommence encore
Nom : Gardner.
Prénom : Deborah, Gretchen.
Surnom : Debbie.
Sexe : Féminin.
Âge : 21 ans.
Date de naissance : 27/12/2033.
Orientation sexuelle : Bisexuelle.
Nationalité : Étasunienne ; Missouri - Hallsville.
Pouvoir : Savoir combien de personnes se trouvent autour d'elle jusqu'à X mètres de distance. Très cool. Surtout quand tu pensais être seule au milieu dE LA FORÊT.
AEA : Un écureuil/pomme de pin roux et brun qui s'appelle Connie. Il parle peu, mais adore jouer et se caler dans les capuches et les pulls.
Physique


• Debbie a la tête de n'importe quelle fille ; pas remarquable, pas de celles qu'on retient d'un regard.
• 1m66, plutôt fine, sans trop de formes, elle a un physique des plus banals.
• Petit bonnet honorable, hanches à peine plus marquées que la taille. Elle ne fait pas de sport, mais ne mange pas beaucoup non plus. Ça la laisse mince, un peu molle sur les hanches et les fesses, avec des jambes comme des bâtons sur lesquels on aurait rajouté un peu de muscle de-ci de-là.
• Sa peau, blanche, est mate et bronze aussi vite que bien. Elle ne vire jamais tout à fait claire, même en hiver ; dès qu'il y a du soleil, elle reprend une teinte ou deux. En été, elle vire marron tel Maksym. On la croirait presque méditerranéenne.
• Pas ce qu'il y a de plus classique pour un look witchy wiccan, mais elle s'en fout et t'encule avec un balais brosse. Wow quoi. TU L'INSULTES.
• Avec le soleil, les taches de rousseur reviennent en force. Elle en a une myriade sur le nez et les joues, surtout, mais aussi sur les épaules et les bras ; un peu sur le dos, aussi. Rien qu'elle trouve très joli, mais ça se cache bien avec du maquillage, donc meh. Ça va.
• Elle est toujours maquillée, de toute façon. Qu'il vente, qu'il neige, qu'elle aille au bahut ou en promenade ou sortir les poubelles — peu importe, elle se maquille. Elle s'autorise des jours, voire des semaines de pause pour laisser respirer sa peau quand elle sent que l'acné va revenir (urgh), mais ça s'arrête là. Elle aime trop le maquillage pour vouloir s'en passer.
• C'est plus une question d'aimer le faire que de se détester sans ; elle supporte très bien son reflet, même quand elle hurle sur les boutons et les plaques rouges en plus des éternels cernes de 3km. Elle trouve juste ça cool de se foutre du noir sur les yeux. Sexy nice.
• Ses cheveux bruns, très épais, très lourds, lui arrivent aux clavicules. Elle les a déjà eu plus longs étant plus jeune, et c'était l'enfer. Plus jamais. Elle en a trop pour vouloir souffrir comme ça.
• Pas de frange, pas de teinture. Elle aime bien son chocolat naturel et préfère encadrer les côtés de son visage que cacher son front — qui est, soit dit en passant, petit et cool (dixit la concernée).
• Ses yeux sont marrons, presque noirs dans l'ombre ; elle les a longtemps détestés (elle les voulait verts), mais commence à s'y habituer. Ça a du charme aussi, au fond. Un petit côté mystérieux.
• Son nez est moyen, fin. Ses lèvres existent. Ses sourcils sont toujours parfaitement épilés, ses dents plus ou moins blanches, plus ou moins droites.
• Elle a le visage oval ; et si elle a vite l'air tout sauf aimable quand elle parle, elle n'a pas du tout de resting bitch face. Au repos, quand elle réfléchit ou regarde dans le vide, elle a presque l'air sympathique. Fatiguée, au pire. Rêveuse.
• Ses oreilles sont percées à plusieurs reprises ; son nombril aussi, même si ça se voit rarement vu ses choix vestimentaires. Elle a eu la langue percée, mais a dû l'enlever et ne regrette pas trop de ne plus en avoir — c'était sexy, mais erh. Chiant.
• Elle pense à se faire percer la poitrine depuis un moment, mais n'a pas réussi à trouver le courage. Pour l'instant.
• Ses épaules sont étroites ; ses articulations un peu saillantes. Elle détestait montrer ses genoux à cause de ça, avant, mais a depuis décidé de faire des doigts à tout le monde et de les sortir à la moindre occasion. Comme on ne lui fait pas de remarques, elle a décidé que c'était okay. Les collégiens sont juste cons, voilà. Big news.
• Elle a des petits tatouages wiccans gracieusement payés par ses parents, aussi : un à l'intérieur de chaque poignet, un sur la nuque, et d'autres petits le long des côtes, des deux côtés. Rien d'extravagant, rien qui ne puisse se cacher. Elle les kiffe grave. Sa fierté.
• Sa voix est un peu grave ; elle chante bien, tant qu'elle reste dans des registres qui ne demandent pas de monter du tout, et sait parler de manière très apaisante sans le vouloir.
• Quand elle ne crie pas, quoi. Ou qu'elle ne grogne pas. Ou qu'elle ne se plaint pas.
• Bref, pas tout le temps. Mais ça lui arrive, et c'est très agréable à entendre.
• Sa démarche est brusque, mais ses gestes ne le sont pas. Elle garde souvent ses bras contre elle ; croisés, le plus souvent, mais aussi parfois autour de ses jambes, ou levés pour passer une main dans ses cheveux.
• Son côté introverti. Il se sent pour quiconque fait attention. Elle a beau crier, la gestuelle est on ne peut plus claire : le trois-quart du temps, elle ne cherche pas à attirer l'attention.
• Ou alors juste en criant. Parce que. Voilà.
• (et elle regrette potentiellement — ça dépend)
• Amatrice de tout ce qui est witchy et wiccan, donc, elle adore les accessoires avec des plumes et des motifs qui relèvent de son domaine de prédilection. Elle s'approprie tout avec joie.
• S'il y a un attrape-rêve dessus, c'est aussi à elle. Hop. Volé.
• Elle adore les bijoux ; les colliers, les bagues, les bracelets, bracelets de cheville, chainettes — bref, tout y passe. Elle s'en colle partout, fait du bruit comme pas permis, et se sent super satisfaite. Comme quoi il en faut peu.
• Elle aime aussi tout ce qui est en bois ou en tissu ; les bracelets tressés, et tout ce genre de trucs.
• Ses tons préférés sont les tons neutres et naturels, avec un point faible pour le marron et le vert mousse ou forêt. Le beige, le blanc, le noir, le moutarde et les autres teintes de verts s'attirent aussi ses faveurs, au contraire d'un peu tout le reste — mais surtout de ce qui est flashy.
• Elle met du fluo pour aller en rave party dans la forêt. Point. (et encore)
• Ses chaussures préférées sont les bottines,  le plus souvent sans talons, mais elle peut se rehausser pour les occasions. Jamais de talons aiguilles, parce que difficile de faire des trucs #witchy avec des trucs de 15cm qui s'enfoncent dans la terre.
• Sa tenue par défaut sera composée d'un haut fluide, serré aux bras mais qui laissent le reste respirer, d'un short, de grosses chaussettes à motifs un peu tribaux et de bottines bien solides ; elle accepte les robes et les jupes, mais l'ambiance doit être au rendez-vous — et elle en porte moins que des shorts.
• Ses jambes sont rarement sinon jamais couvertes, à moins qu'il fasse -10°C dehors. Elle n'aime pas non plus les collants et déteste les chapeaux quels qu'ils soient.
• Vous pourrez la voir en crop-top, mais rien de collant et moulant ; elle n'aime pas avoir la poitrine serrée, et juge qu'il n'y a rien à montrer de toute façon. Donc non.
• Rien de taille haute, non plus ; elle porte ses pantalons et shorts sur les hanches. Une jupe pourra faire exception, mais c'est vraiment rare.
• Pas son truc.


Caractère


• À presque tous les niveaux, Debbie est une adolescente. Et qui adolescente, dans son cas, dit crise perpétuelle.
• Elle est fâchée, incomprise, impatiente, obligée de remettre toute forme d'autorité en question de la manière la plus inutile et insultante possible.
• Un désastre, quoi.
• Allergique aux autorités, perçues comme réelles, elle déteste la police, les politiques, les professeurs, les parents — bref, tout adulte ayant des responsabilités quelles qu'elles soient. Y compris les caissiers qui la regardent mal ou lui demandent de ne pas ouvrir les paquets dans le magasin. Ou de déposer son sac à l'entrée.
• Ça la rend dingue.
• Mais un rien la rend dingue, donc est-on vraiment étonnés.
• Totalement différente et subversive (dixit Debbie), Debbie prend ses distances avec ce monde cruel peuplé de MOUTONS en partant fumer et danser dans les bois avec ses potes aussi cools qu'elle.
• Totalement wiccan. Sick.
• Le spirituel, elle adore ; les esprits, les trucs résiduels, les présences, toutes les choses liées à la nature, à la sorcellerie, c'est son truc. Elle y croit un chouïa, pas beaucoup plus, mais ça lui suffit.
• Elle kiffe l'ambiance. Les possibilités. Le fait que ça fasse un peu peur, mais que ce soit aussi super sexy dans l'idée — et que ça ne risque pas de la tuer non plus.
• Normalement. À priori. En théorie.
• Parce que si Debbie adore se faire peur, et ira volontiers ramper dans tous les coins abandonnés, dits hantés, les forêts en pleine nuit, ça ne l'empêche pas d'être une trouillarde de première.
• Pour y aller, il y a du monde. Mais à la SECONDE où quelque chose se met à lui faire vraiment peur, elle hurle, panique, pleure, veut rentrer, insulte quiconque a osé ne pas la ligoter pour l'empêcher de venir.
• Alors qu'elle l'a probablement traîné, mais bref. Détails.
• Après, elle est satisfaite. Droguée à l'adrénaline. À la sensation du travail bien fait. (??)
• Elle se sent VIVANTE. C'est tout ce qui compte.
• Et explique donc qu'elle y retournera le lendemain, en ne niant pas avoir eu peur, mais en disant que wow, cette fois elle est prête, et puis c'était trop cool donc shhh.
• "Chut" revient beaucoup, avec elle.
• Elle a toujours raison ; refuse d'admettre ses torts ou d'entendre quelqu'un les lui lister. Non merci. BYE. TA GUEULE. FUCK YOU.
• AHHH.
• Chiante. Insupportable dans bien des cas, et pour beaucoup elle le sera tout court. Il faut cliquer avec elle, aimer son caractère ou l'avoir connue dans des moments plus tranquilles pour la trouver sympa.
• Elle hurle, elle crie, elle claque les portes. Souvent dans l'excès, toujours beaucoup trop émotive quand il s'agit de s'énerver. Pour le reste ? Eh. Ça va.
• Donc tant qu'elle n'est pas fâchée, tout va bien. Ce qui serait merveilleux, si tout ne l'énervait pas.
• Centrée sur elle-même, Debbie a souvent du mal à penser aux autres. Il faut la poker pour qu'elle se rappelle qu'on a besoin d'elle ; les anniversaires, elle doit les noter — et même là, elle oublie souvent.
• Si tu oublies le sien, par contre, oof. La crise.
• Momentanée, mais la crise quand même.
• En soi, elle n'est même pas si méchante que ça : elle n'insulte pas les autres pour passer le temps, ne frappe pas, ne se sert pas de ses amis comme des objets ou des faire-valoir. Elle est très capable d'aimer, d'être gentille, d'avoir ses moments.
• Elle est juste. En crise. Et ça ne passe pas.
• Les envies de rébellion, de fête, de ne jamais avoir à être mature, à travailler, à faire comme tout le monde, commencent à se mélanger à son ADN.
• Malheureusement pour elle, l'argent ne tombe pas des arbres — et quand on cherche, on trouve. Donc elle finit souvent dans les ennuis, à devoir appeler ses parents et leur emprunter (ou "emprunter") de l'argent.
• Elle sait être respectueuse, pourtant. Quand elle veut.
• Elle peut même être adorable. Gentille. C'est juste que la vulnérabilité, c'est compliqué.
• S'ouvrir, ça fait peur — et pas le bon genre de peur. Or pour elle, être gentille, douce, honnête dans le sens affectueux de la chose, c'est être vulnérable. Elle déteste. Elle a du mal.
• Alors ça prend du temps. Et pour en arriver là, il faut que l'autre ait bien voulu rester. Pas évident.
• Une fois que c'est fait, en général, l'amitié va rester. Parce qu'elle sera plus calme, plus tranquille ; plus capable d'écouter vos opinions, de les respecter.
• Elle sera toujours en train de prévoir la prochaine fête dans les bois les plus hantés du coin, mais elle dira si quelque chose ne va pas. Écoutera si c'est chez l'autre, qu'un truc ne va pas. Pourra laisser tomber ses plans pour aller l'aider à la place.
• Fuck it, okay. Elle fait ce qu'elle veut.
• Peu sujette à la honte, elle la ressent de manière viscérale et explosive.
• Elle ne s'en remet pas. Jamais. Elle pleure dans sa chambre, hurle, fiche ce moment sur une feuille de douze mètres par douze, le retient par cœur et se le rejoue quand son cerveau a envie de lui faire du mal.
• L'horreur. Affreux. Atroce. Sa vie ne sera plus la même.
• Paraît-il.
• Intelligente et introvertie malgré les apparences, Debbie recharge ses batteries en solitaire, avec un bon livre qui challenge ses neurones.
• Sujet très sensible, soit dit en passant. Si on rigole quand elle dit qu'elle a lu le livre mais pas vu le film, elle devient un chihuahua empli de rage et de canines. Elle mord. Elle défonce. Elle méprise.
• Elle est PAS. STUPIDE. ET ELLE AIME LIRE.
• Cultivée, pleine de savoirs inutiles, elle a des capacités scolaires ou autres plus qu'acceptables. Elle était bonne en cours ; elle ne faisait juste aucun efforts, et avait donc des notes catastrophiques quand il s'agissait de devoirs non rendus ou d'exposés bâclés sur des sujets qui ne l'intéressaient pas.
• Ses bidules wiccans et ses mythes, elle les connaît. Elle en fait n'importe quoi et se ferait hurler dessus par quiconque pratique vraiment, mais elle a la théorie. Pas de soucis. C'est juste ses décisions, qui craignent.
• Affectueuse au niveau physique, elle aime s'affaler sur les gens — amis comme connaissances, voire inconnus selon les circonstances.
• Elle n'ira pas s'affaler sur sa voisine dans le train, mais l'ami d'un ami ? Bof. C'est free real estate.
• En tant que bonne introvertie, il est aussi important de noter que quand elle veut être tranquille, elle veut VRAIMENT être tranquille. Aimer faire la fête (et pas en très grand nombre, en général) ne veut pas dire qu'elle est disponible h24 pour faire des conneries.
• Si elle lit, elle lit. Si elle a décidé de s'essayer à la poterie, tu lui fiches la paix.
• Oh, hein.


Histoire


• Parlons peu, parlons bien.
• Debbie est un bon gros bébé qui galère à sortir de sa maman — et franchement, vu comment elle s’appliquera à faire chier ses parents plus tard, ils auraient peut-être dû prendre ça comme un signe et la laisser là.
• Au lieu de ça, Debbie est choyée, aimée, dorlotée, câlinée par papa, maman et Matthew, le grand frère absolument amoureux de ce petit tas tout rond qui pleure.
• L’amour qu’on lui porte ne change pas à mesure qu’elle grandit ; elle est élevée avec une fermeté toute relative, mais sans souffrir d’une éducation ultra-permissive pour autant.
• Ça fonctionne bien. Matt est un garçon absolument adorable, gentil et équilibré pour dix ; aucune raison que Debbie soit différente.
• Et pourtant.
• Petite déjà, elle est casse-pieds. Rien de tragique, mais elle demande des trésors de patience à ses parents (surtout sa mère) quand elle s’énerve. Se rappeler le mot “pédagogie” est difficile quand on vous hurle dessus pendant dix minutes pour une sombre histoire de poupée.
• Le reste du temps, elle est mignonne. Ils passent de très bons moments ; ont plein de photos où elle est toute mignonne et court partout dans la joie et la bonne humeur.
• Tragiquement, ça ne dure pas.
• Les hormones la frappent tôt. Très tôt.
• À dix, onze ans, elle se met à refuser les câlins ; à avoir honte de tout et tout le monde, à être de plus en plus capricieuse. Elle veut qu’on la laisse tranquille, qu’on la laisse faire ce qu’elle veut, qu’on lui fasse CONFIANCE — surtout quand elle s’apprête à faire une bêtise.
• Elle se met à désobéir, à répondre. Devient insolente. Fait pleurer son frère, qui vit très mal de ne plus pouvoir la câliner et la mettre sur ses épaules.
• Sa famille n’est pas la seule à prendre : les professeurs, les amis, les parents des amis — même le dentiste se prend une bonne dose de sale caractère quand il critique son brossage et lui dit d’arrêter de manger des chewing-gum avec son appareil.
• Une vraie petite terreur.
• Et pas dans le sens mignon du terme.

• Debbie, concrètement, décide juste d’avoir 16 ans avec 5 ans d’avance. Oh joie.
• Pour ses 12 ans, elle offre à des parents traumatisés son premier petit-ami. Ils hurlent — elle est BEAUCOUP TROP JEUNE — et tentent de lui expliquer pourquoi, mais ça ne fait qu’empirer les choses. Elle est vieille, elle est grande, elle est mature et elle les emmerde.
• Elle le smooch BIEN devant eux. HA. Souffrez, parents.
• Bon, le copain en question est aussi débile qu’elle et rien d’inapproprié ne se passe entre eux. À part exaspérer les professeurs et créer de terribles disputes avec untel ou unetelle, leur relation est tout-à-fait mignonne.
• Elle préfère que ses parents pensent des trucs terribles, ceci dit, donc elle ne va pas les rassurer. On est juste heureux qu’elle n’ait pas encore d’idées de trucs vraiment terribles à leur insinuer.
• On profite de ce qui lui reste d’innocence, hein.

• Une fois sa première rupture passée, elle se remet en quête d’un copain.
• Au collège et au lycée, elle sera rarement célibataire ; ses relations durent plus ou moins longtemps, sont plus ou moins sérieuses et se terminent plus ou moins bien, mais le célibat ne lui dit vraiment rien. Ew.
• Elle aime sortir avec quelqu’un. Même si c’est juste pour s’envoyer des sms, se fâcher toutes les deux semaines, manger ensemble à midi et s’asseoir sur ses genoux. Elle trouve que c’est grave cool, perso, ok.
• Elle vit sa MEILLEURE VIE. De rebelle. Mature et tout.
• Ses parents, qui n’étaient pas prêts à la voir s’intéresser autant aux garçons aussi vite, paniquent un peu. Ils lui déballent tous les discours importants (elle hurle), lui demandent de faire attention (elle hurle), de ne pas sortir avec n’importe qui (elle hurle) et de ne pas aller dormir chez eux sans permission (elle leur fait un doigt et se fait punir pendant deux semaines).
• Matthew, en bon grand frère, surveille ses relations. Il ne ferait pas peur à une mouche, le pauvre, mais fait acte de présence et vérifie que tout va bien. Tous ses copains le connaîtront de gré ou de force ; la plupart l’apprécie même, au grand désespoir de sa sœur. Elle, elle le trouve cringe et naze.
• (il pleure, dois-je le préciser)
• En dehors des copains à la chaîne et de son attitude de plus en plus déplorable, les professeurs n’ont académiquement rien à lui redire. Elle fait ses devoirs une fois sur deux, soit, mais elle est bonne en cours ; parfois, ils réussissent même à l’intéresser à ce qui se dit. Incroyable.
• Elle ne révise pas assez pour être en tête de classe, mais elle se débrouille bien. Et ses parents préféreraient qu’elle soit épanouie plutôt qu’intelligente, mais on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie.

• À l’âge incroyable de 15 ans, Debbie se met à vouloir faire la fête. Alcool y compris. Elle fait le mur ; dans un sens, puis dans l’autre.
• C’est-à-dire que son copain fait le mur. Pour aller dans sa chambre.
• Parce que bon, elle a 15 ans et se sent PRÊTE. Ses hormones lui disent “letS GoOo” et elle, ben, elle go.
• On passera les détails de l’incident ; sachez juste que ses parents tapent à la porte parce qu’ils ont l’impression (justifiée) qu’elle n’est pas seule, et que son Roméo n’est pas assez motivé pour passer par la fenêtre. Résultat, ils se font enguirlander poliment et ne le referont jamais (même si elle en rêve, juste pour faire chier, ben c’était pas super sexy et il est pas super chaud) (une fois, ça suffit).
• Les soirs tranquilles se raréfient. Elle est toujours en colère, toujours en train de faire le mur, de grogner, de repousser ses parents aussi loin que possible — et son frère avec.
• Elle préfère s’affaler dans le coin de nature le plus proche, sous les arbres, et écrire des trucs emos dans un carnet.
• Entre ça et le fait qu’elle boive manifestement malgré son jeune âge, ses parents ne savent plus dans quel sens la prendre. Et ils s’inquiètent.
• Ce qui finit de mettre le feu aux poudres, c’est quand ils la retrouvent en train de fumer un joint dans sa chambre.
• L’alcool est très vaguement toléré dans la maison, mais le cannabis et le reste c’est non. Son père a eu sa période, lui aussi, étant plus jeune. Ce fut moche, ce fut terrible, et lui comme sa femme sont d’accord pour dire que même les joints, nope.
• Si elle veut se droguer, elle le fera ailleurs. Et de préférence pas, hein, ils l’aiment mieux sobre, mais en tout cas pas sous leur toit.
• Sans surprise, ça se passe très mal. Elle hurle, ses parents s’énervent, Matthew n’est pas là pour faire tampon et la situation dégénère.
• Elle a bientôt dix-sept ans et, en bonne ado en crise vaguement défoncée, décide que la seule solution à ses problèmes est de fuguer.
• Ce qu’elle fait donc.
• On la récupère en douze heures. Elle est ramenée chez elle kicking and screaming.
• Certains de ses amis commencent à la trouver too much ; ils se perdent de vue ou se fâchent. Pas grave. Elle s’en trouve d’autres.
• Elle rompt avec son copain. Pas grave. Là aussi, elle en trouve un nouveau.
• Fugue encore. Pas longtemps, soit, mais ses parents sont constamment inquiets pour elle. À cause d’elle.
• Bref — la situation familiale est incroyable, et ce n’est ABSOLUMENT PAS de sa faute.
• FuCk OFf.

• La situation continue d’empirer doucement mais sûrement. Entre les soirées trop fréquentes, son école qui est à la limite de vouloir la virer pour son comportement et ses commentaires, l’insolence, l’alcool, les joints qui continuent de tourner malgré les interdictions, les fugues, sa famille ne sait plus quoi faire.
• Ils ont essayé de l’envoyer voir un psy ; en vain. Elle refuse de parler ou de demander de l’aide, donc que voulez-vous y faire ?
• Bloquée en crise perpétuelle, Debbie se sent incomprise et en colère. L’adolescence la frappe de plein fouet — on peut le dire.
• Alors elle escalade, dégringole, s’amuse bien, s’énerve, fait des crises, tire des cheveux, se prend des claques.
• Jusqu’au jour où, de sortie à une fête où elle ne devrait clairement pas être,  avec des amis juste assez vieux pour avoir eux-même des amis juste assez vieux — et cetera —, elle passe à trois fois rien de se faire agresser.
• Un type passe son temps à lui remplir son verre ; elle boit et claque les shots comme un bonhomme, sans faire attention à ce qu’on lui sert. Debbie n’a pas peur. Jamais.
• Un ami proche à elle a peur, lui — et avec sa copine, ils se chargent de la récupérer quand le type commence à l’emmener dehors.
• Ils la mettent dans la voiture et la ramènent chez ses parents. Ils restent parler avec eux le temps de leur expliquer pendant que Matthew, qui était là ce week-end, se charge de l’aider à aller jusqu’aux toilettes.
• S’en suivra une intervention, une cellule de crise, une conversation intense et pleine d’émotions, tout ce que vous voulez. Ça se fera le lendemain et, étonnamment, presque personne ne hurle.
• Incroyable mais vrai, sa famille et ses deux pauvres amis ne sont pas les seuls à avoir été traumatisés par la possibilité de. Ça la choque.
• Pas assez pour la rendre sobre et gentille, mais suffisamment pour qu’elle accepte avoir eu tort — première et dernière fois de sa vie —, s’excuse et promette vraiment de ne pas recommencer. Elle trouve ça cool de se rebeller et de faire chier ses parents ; elle a pas envie de se faire agresser pour autant.
• Faut pas déconner.

• Un peu calmée, et sous bonne surveillance tant à la maison qu’au lycée, elle choppe son diplôme et se barre en faisant des fucks aux profs.
• Elle sait pas quoi faire de sa vie et veut l’expérience étudiante, donc elle décide de faire des études. Elle veut faire la fête, okay. Et boire. Et rater des cours. Et rencontrer plein de gens.
• Elle s’inscrit donc à la fac. Question orientation, elle décide de prendre une spécialisation en anglais. Littérature. Tout ça. Des trucs cools.
• Inutile de préciser qu’elle passera cette année à faire la fête plus qu’elle ne sera occupée à travailler ou à réviser. Elle rate la moitié de ses cours, foire les autres, s’en fout du reste.
• Elle se fait plein de nouveaux amis, par contre. Et ennemis. Parce que Debbie est tellement chiante qu’elle réussit à se faire des ennemis. Elle insulte des gens, roule des pelles à d’autres, et traîne les meilleurs jusqu’à la forêt pour y faire de grandes choses plus ou moins légales (fumer et se raconter des trucs intense).
• Y’a une corrélation manifeste entre ses amis fans de ce type de trucs et ceux qui aiment fumer un joint de temps en temps ; résultat, elle n’arrête jamais vraiment.
• Elle a appris à ne pas en parler à ses parents, parce que même si c’est drôle de les voir péter un plomb, c’est aussi ultra saoulant (et ils paient un peu les études qu’elle est en train de foirer, donc erh) (pas la peine d’en rajouter).
• Elle fête ses 19 ans. A sa première copine. Décide de recommencer des études, mais en SOCIOLOGIE. Parce que ça a l’air sick.
• Ses parents la laissent faire, mais la préviennent qu’elle devra en payer au moins une partie la prochaine fois.
• Elle fait “ok, whatever” et repart fumer plus qu’apprendre.
• Une de ses potes a une guitare ; elle fait des accords incroyables dans la forêt pour attirer les cryptides et les fantômes du coin.
• Peut-être qu’une chaussure sera perdue dans une fuite mémorable, une nuit où un animal du coin décide de faire plus de bruit que d’habitude.
• On parle pas de ça.
• Sa copine la largue ; elle retourne avec un de ses exs. Certains de ses amis sont plus sérieux dans leurs études, et ça la saoule, alors ils se fâchent un peu.
• Pas avec tous — certains sont très doués pour mitiger et participer sans abuser —, mais certains l’envoient chier et ne reviennent pas. Et dans certains cas, ben, ça la saoule vraiment.
• Elle se venge en s’amusant sans eux.
• Fuck you.

• Après ses 20 ans, Debbie a droit à une DERNIÈRE DERNIÈRE CHANCE pour réussir ses études.
• Elle décide de garder la même spé mais de s’intéresser plus fort au reste de ses cours, qui craignent moins (mais ne lui serviront aussi à rien dans son parcours académique, malheureusement).
• Elle continue de s’illustrer dans certains cours en lançant des débats houleux sur des questions dont elle ne maîtrise pas grand chose ; fait s’arracher les cheveux de ceux qui sont calés, hurler ceux qui ne sont pas d’accord et rêver ceux qui s’ennuyaient. Elle a beaucoup de choses à dire sur le gouvernement, okay.
• Comme elle enchaîne en enculant les anti-vaxx, puis en ramenant un autre complot, puis en emmerdant un autre-autre complot, elle créé un climat très confus dans la salle de conférence.
• Au moins, elle a des avis. C’est. Bien ?
• (certains de ses professeurs sont vraiment très confus, RIP à eux) (faut juste la laisser tranquille)
• Pendant ce temps, dès qu’elle se retrouve chez ses parents avec son frère, elle se donne la sainte mission de saouler au maximum sa copine. C’est une pauvre fille trop mignonne, qui fout ses cheveux crépus dans des chapeaux et porte des robes et aime pas qu’on dise “fuck”, et elle rêve juste qu’elle se jette sur elle pour lui arracher les yeux.
• De manière totalement non-saphique, soit dit en passant — elle supporte pas juste pas que la fille soit. AUSSI. CALME.
• Les repas sont mouvementés, ses parents ont honte, Matthew est dépité mais l’aime toujours et semble-t-il que sa copine ait décidé d’adopter la même attitude — “dépitée, mais je suis sûre qu’elle a bon fond ):”.
• La vie de Debbie est affreuse, comme vous pouvez vous en rendre compte. Juste terrible.
• ANYWAY —

• Sans surprise, elle foire encore la fac et se retrouve obligée de rester un moment chez ses parents (urgh) pour trouver une solution. À savoir un boulot ou une formation ou autre, déjà, parce qu’ils vont pas continuer à lui payer des études si elle dépasse même pas la première année. Faut pas exagérer, ils s’appellent pas Crésus.
• Elle fête quand même ses 21 ans en se saoulant à fond avec ses meilleurs potes (dans la forêt, ça va de soi), et est beaucoup trop fière de retourner chez ses parents bourrée après parce que HA ! ILS VONT FAIRE QUOI ! ELLE A LE DROIT MAINTENANT.
• Ses amis s’excusent et se barrent en crabe.

• Puis badabim badaboum, elle arrive au pensionnat en ouvrant la porte d’une énième boutique avec son paquet de CVs dans les mains.
• Ce qui constitue presque une meilleure alternative que “oui bien sûr, venez on vous engage direct”. Elle prend, hein.
• FIESTA.


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